[dropcap]L[/dropcap]e chef de l’État guinéen, Alpha Condé, a accordé une interview exclusive à “Jeune Afrique”. Et répond aux attaques, alors que la situation dans son pays apparaît chaotique. Extraits.
Alors que la rue s’anime à Conakry, que le dialogue semble impossible, le chef de l’État Alpha Condé s’est prêté une nouvelle fois à l’exercice de l’interview pour Jeune Afrique.
Sans ambage, le locataire du palais de Sekhoutoureya se défend de vouloir attiser les haines ethniques et d’avoir un problème avec les peuls – “Mon épouse est peule, beaucoup de mes amis sont peuls (…) ”. Il laisse la porte ouverte au dialogue, au moment où son principal opposant, Cellou Dalein Diallo, a finalement décliné son invitation.
“J’ai fait en quatre ans plus que mes adversaires en quarante ans”, dit-il, pour justifier son bilan qui sera soumis au jugement des Guinéens en octobre prochain.
Finalement, Alpha Condé a surtout deux préoccupations : en finir avec Ebola, et contenir cette opposition qui semble jouer les pyromanes en invitant ses partisans à l’affrontement : “Les fusils de chasse et les frondes, c’est l’opposition qui en fait usage”, assure-t-il.
Enfin, de son amitié avec le président français François Hollande à ses relations avec ses prédécesseurs – Dadis Camara ou Sékouba Konaté -, Alpha Condé n’élude aucune question. Du haut de ses 77 ans, le président semble ne rien avoir perdu de sa verve : “Ceux qui me feront échouer ne sont pas encore nés”.
Je suis très fier de toi mon président
Trop d’assurance souvent peut faire le contraire. Il ne peut pas dire que personne ne peut lui faire échouer
Ton président a trop confiance seul dieu sais ce que vas venir demain mieu que il pense à sont people de faire chose vacances c’est dommage pour notre pays que dieu nous aidé
Dabo continu à chanter les louange de ton fama, ça te va bien. Car tes néronnes capable de voire le meilleur avenir sont pas encore opérationnelles.