[dropcap]L[/dropcap]e tunisien Tarak Ben Ammar a obtenu un entretien avec le président Alpha Condé en février 2016 et aurait cherché à décrocher une place dans la délégation qui l’accompagne actuellement à Riyad, révèle Maghreb Confidentiel. Une offensive de charme qui n’est pas désintéressée, commente ce média édité par le groupe de presse Indigo Publications.
Elle lui permettra d’épauler le magnat égyptien Naguib Sawiris, son associé au sein de la société de production Quinta communications, qui compte sur lui pour obtenir une licence de téléphonie pour son groupe Orascom et des concessions minières pour sa compagnie La Mancha.
Tarak Ben Ammar est aussi membre du conseil de surveillance de Vivendi, contrôlé par Bolloré. Il peut aussi faire jouer en Guinée les réseaux de l’industriel breton, concessionnaire du Port autonome de Conakry. Mais il s’était aussi rapproché d’Alpha Condé lors du séjour de ce dernier en Tunisie à l’été 2014, à l’invitation de l’ex-président Moncef Marzouki.
Longtemps en affaires avec la Libye de Mouammar Kadhafi, Tarak Ben Ammar est poursuivi à Paris par la LIA (Libyan Investment Authority). En Italie, il est par ailleurs très impliqué dans les tractations entre Vincent Bolloré et l’ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi pour le contrôle de l’empire télévisuel Mediaset.
On va partager ma Guinée comme un Gateau