Alpha Condé devant des députés européens : ‘’la Guinée reste encore victime de l’image de son passé’’
[dropcap]L[/dropcap]ors de son passage mardi au parlement européen, le président de la République a indiqué aux eurodéputés que la Guinée renforcé son processus démocratique depuis que son accession au pouvoir en décembre 2010.
Alpha Condé cite entre autres la mise en place d’institutions régaliennes qui sont l’assemblée nationale, la cour constitutionnelle, la cour des comptes, le conseil supérieur de la magistrature, le conseil économique et social et la Haute autorité de la communication.
Le pensionnaire de Sékhoutouréyah rassure que ces différentes institutions, aujourd’hui opérationnelles, fonctionnent en ‘’toute indépendance’’ et dans le ‘’strict respect des principes démocratiques’’.
Selon le président Condé, ‘’malgré les progrès incontestable sur le terrain de la démocratie, la Guinée reste encore victime de l’image de son passé’’.
Il dit compte sur l’appui de l’Union européenne pour ‘’nous permettre de réaliser les objectifs contenus dans notre Plan national de développement économique et social (PNDES) qui vise à être définitivement notre pays sur la voie du développement durable’’
Le numéro un guinéen se dit convaincu que le partenariat entre l’Union européenne et la Guinée va se renforcer et se diversifier davantage.
Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info
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les extremistes de l ufdg ont tenté de bruler des pneus et jetter des cailloux dans les rues pour protester contre la venue du president alpha conde , mais helas , ils ont etés rapidement capturés et mis hors d etat de nuir. ils se croyaient a bambeto et coza.
Bonne initiative d’allez laba, mais il fallait laisser que les eurodeputes soit en place. il yavait presque aucun deputes dans la sale,
Il serait judicieux que l’Opposition Crédible s’emploie à faire éplucher sérieusement ce fameux PNDES.
Quant à la mauvaise image du passé dont la Guinée continuerait à pâtir encore, notre cher président a tout simplement oublié qu’il s’était juré (lui-même) de « la ramener là où SST l’avait laissée » en 1984.
Ce n’est certainement pas avec la gouvernance de corruption d’Etat et de pillage des ressources minières, sur fond de misère insondable des populations, que l’on peut prétendre objectivement dorer le blason de notre pays. Et enfin, le monde entier observe au quotidien les carences de fonctionnement de notre justice en particulier et de nos institutions étatiques en général, qui sont pour le moins inféodées au palais Sékouréyah.