[dropcap]P[/dropcap]endant qu’Alpha Condé monte et descend, idéalise ou rêve d’une ‘’Afrique capable de se gérer politiquement sans les occidentaux’’, au Liberia et en Sierra Leone, le pragmatisme dans la consolidation du processus démocratique fait un grand saut en avant.
Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Liberia, organise présentement des élections présidentielles auxquelles elle n’est pas candidate à sa propre succession. Elle n’est pas candidate, car la Constitution de son pays ne lui autorise pas une présidence au-delà de deux mandats.
En Sierra Leone, le même scénario se dessine. L’actuel président du pays, Ernest Bai Koroma, agira conformément aux principes de la Constitution de son pays : il ne sera pas question d’aller au-delà de deux mandats. Son parti, APC (Congrès de tout le Peuple), à travers une convention cette semaine, vient de désigner un candidat pour les prochaines élections présidentielles prévues en mars 2018.
Ellen Johnson Sirleaf du Liberia et Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone sont des personnalités politiques pragmatiques qui ne se croient pas être des demi – dieux, ni les seules indispensables dans les formations politiques qui les ont mises au pouvoir pour diriger leurs pays respectifs.
Ellen J. Sirleaf et Ernest B. Koroma, deux des chefs d’États de la sous – région : ils ne se compliquent pas la vie, ni ils ont besoin de se vanter qu’ils sont les meilleurs dans ceci ou dans cela. Ils agissent dans le bon sens parce qu’ils sont tout simplement des intellectuels.
Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, est plus qu’averti.
Naby Laye Camara
Bruxelles (Belgique)
Le seul atout d alpha Conde c’est d’avoir dès militants etnocentrntristes, malhonnêtes, analphabètes et ignorants , même si il ne fout rien de concret ils vont continuer à le supporter juste parceque c’est un malinke, c’est ça le malheur de l’homme noir, c’est la raison pour laquelle nous sommes les derniers dans ce monde malgré toutes nos richesses en ressources naturelles, nous soutenons une personne juste parce qu’il est notre parent,ami où de notre ethie au détriment de la compétence et de la patrie.cest dommage pour nous Africains !! à quand notre prise de conscience ? à quand choisirons nous l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour le bien être de notre Guinée et des guinéens?à quand allons nous choisir la patrie à la place d’un homme ?
Selon le vieux adage:Un homme averti en vaut deux.Donc,il a intérêt de se barrer en 2020 par la porte de sortie (Honorablement) et,pas une une minute de plus après,son 2ème Mandat.Sinon,il risque fort de rejoindre les autres qui croupissent à la CPI-Haye en Hollande…