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Alpha Condé, le président africain qui a le plus rencontré François Hollande à l’Élysée

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French President Hollande walks with Guinea's President Conde at the Elysee Palace in Paris[dropcap]M[/dropcap]ahamoudou Issoufou a achevé sa cinquième visite à l’Élysée, jeudi 16 juin. Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012, le président nigérien est l’un des chefs d’État africains les plus vus à Paris. Et le vôtre, fait-il partie du même cercle ?

Depuis l’élection de François Hollande, quelque 43 chefs d’États africains, dont certains à plusieurs reprises, ont foulé le perron de l’Élysée. Quatre-vingt-sept entretiens plus tard, François Hollande, que d’aucuns ont surnommé « l’Africain », a noué quelques solides contacts sur le continent.

Parmi les habitués, Boni Yayi occupe une place de choix, tout comme Mohammed VI, premier chef d’État africain à avoir été reçu par le tout nouveau président français en 2012. Mieux, à l’inverse de ses prédécesseurs, François Hollande n’a pas hésité à quitter la sphère francophone : le Nigeria et le Ghana ont fait des progrès remarqués dans la diplomatie élyséenne.

Surtout, si le généralissime François Hollande a noué des relations avec les présidents successifs du Mali et de la Centrafrique pour des raisons sécuritaires évidentes, le socialiste a également su cultiver ses amitiés avec des présidents proches idéologiquement, tels Alpha Condé et Mahamadou Issoufou.

Découvrez quel président a le plus rencontré François Hollande à l’Élysée depuis 2012.

Alpha Condé

Alpha Condé est celui qui a le plus rencontré François Hollande à l’Élysée, pour parler climat, sécurité régionale, Ebola… Et l’assiduité du doyen des chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, dont l’avis est précieux, ne doit rien au hasard : il connaît Paris par cœur pour en avoir arpenté les rues en tant qu’opposant en exil.

Passé par Sciences-Po avant François Hollande, titulaire d’un doctorat d’État en droit public, le Guinéen a été président de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (Feanf) en 1963 et l’un de ses principaux dirigeants jusqu’en 1975. À l’époque, Hollande fait encore ses classes et « Alpha » flirte avec les communistes avant de se rapprocher du Parti socialiste.

Il assiste aux congrès du PS, comme à Brest en 1997, avec Ibrahim Boubacar Keïta, Mahamadou Issoufou et Laurent Gbagbo. Coïncidence ? C’est à ce même congrès breton que François Hollande est élu Premier secrétaire du parti. Il le restera jusqu’en 2008. Deux ans plus tard, Alpha Condé est élu à la présidence guinéenne. Hollande devra, lui, attendre 2012. « Depuis que Sarkozy est parti, je dors bien, voire même très bien, mon médecin peut le confirmer », ira jusqu’à déclarer « Alpha » peu après l’élection du socialiste en France. Depuis, les deux hommes ne se quittent (presque) plus.

S’il n’a pas l’enjeu sécuritaire du Niger, le Bénin, où le groupe Bolloré est omniprésent, reste l’un des pays les plus scrutés depuis Paris. Et si Boni Yayi n’est pas aussi proche idéologiquement de François Hollande que peut l’être Alpha Condé, l’ancien président béninois est le premier chef d’État subsaharien à avoir été reçu par François Hollande après son élection.

Président de l’Union africaine durant toute l’année 2012, Boni Yayi s’est avéré incontournable alors que la France s’engageait en Centrafrique et, surtout, au Mali. Mais ses visites à Paris ont également pris des allures plus politiciennes. Avec un Lionel Zinsou, très proche de la France et désigné comme successeur, Boni Yayi a en particulier fait de son ancien ami Patrice Talon l’un des principaux sujets de discussion avec son homologue français.

Il lui répétait notamment tout le mal qu’il pensait d’une candidature de l’homme d’affaires, en exil en France depuis 2012, à la présidentielle de février 2016. Si son activisme n’a pas suffi à empêcher l’élection de Patrice Talon, Boni Yayi pourrait au moins en avoir retiré un bénéfice personnel. Il aurait ainsi obtenu le soutien de la France pour une reconversion à l’ONU, au poste de secrétaire général adjoint…Lire la suite sur Jeune Afrique

2 commentaires
  1. SORY dit

    Tous ces grand du monde reconnaissent l’expertise politique du pr ALPHA CONDE.
    C’est ne pas pour rien q’OBAMA l’a invité et félicite devant les autres collègues présidents; les réceptions de François HOLLANDE ou encore son accueil avec fan fard par POUTINE; sans oublier la confiance dont il jouit auprès de Union Africaine de l »avoir choisit d’être le Monsieur le porte parole pour l »électrification du continent Noir .
    Sauf qu’en Guinée des voleurs ; des frustrés et même des escroc comme telliano déguisés en politique l »insulte mais ij ne répond jamais. C’est aussi çà être sage.

  2. omar dit

    Sauf des nains politique comme Makaner,papa Coly,fodé ousou,ousmane gaoual et ousmane kaba peuvent s’azardés à insulter un président mais osi un grand homme qui a passé TT son temps à apprendre la politique à occident.

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