[dropcap]L[/dropcap]e président de la République, Alpha Condé, assume la présidence du conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI). Le lundi 28 octobre, il a pris à une rencontre sur les énergies renouvelables au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.

Le chef de l’Etat a réaffirmé la nécessité pour l’Afrique de parler d’une voix pour faire face aux défis auxquels le continent est confronté.

‘’Lorsque l’Afrique parle d’une seule voix en matière d’investissement, la traçabilité des fonds est accessible à tous dans la plus grande transparence. Nos partenaires signataires de la déclaration de Paris en 2015, notamment la France, l’Allemagne, l’Union Européenne qui ont déjà travaillé avec l’équipe de l’AREI, pourront l’attester’’, a souligné le président Condé.

Avant poursuivre : ‘’Nous avons de problèmes avec les Etats-Unis sur comment trouver la solution avec l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables. J’ai fait récemment une visite officielle, nous en avons discuté, mais pour le moment, nous n’avançons pas’’.

Alpha Condé rappelle que l’Afrique se fixe pour obtenir de 10 gigawatts d’énergie propre à l’horizon  2020 et 300 gigawatts d’ici 2030. ‘’Nous devons adopter une approche plus stratégique et intégrée maintenant l’accent sur la transformation de tous les systèmes énergétiques africains à travers une implication de tous les parties prenantes dans un cadre de mise en œuvre transparente’’, a avancé le président de la République.

‘’L’atteinte de l’objectif des 300 gigawatts d’énergies renouvelables nécessite plus de 50 milliards de dollars d’investissement annuel (…). Mais il ne sera pas question seulement de produire de l’énergie, il faut la transporter’’, enseigne le patron de l’initiative des énergies renouvelables en Afrique.

‘’Un tel niveau d’investissement n’est pas envisageable à travers les fonds publics. Seul le secteur privé peut nous aider à mobiliser un tel niveau d’investissement de manière soutenue à condition que les résultats créent des écosystèmes favorables’’, reste convaincu le locataire de Sékhoutouréyah.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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