Toujours la meme demagogie. Ou Alpha Conde a pris cet argent ? C dans caisse de l’etat no. Avec Conte ctait la meme chose. Le guineen a lesprit petit et aime la demagogie. Alpha avant kon ne lui donne les ressources de la guinee pour gerer n’avait meme pas un velo.

‘’Contrairement aux années précédentes, c’est le président Alpha Condé qui a préfinancé le pèlerinage à hauteur de 50%. Cela a contribué à une meilleure organisation du Hadj 2019. Avant, on ne comptait que sur l’argent des pèlerins qui arrivait à compte-gouttes’’. (Dixit EAJ. Bangoura)

Quand on parle de dictature autocratique, se nourrissant entre autres du culte de la personnalité du chef de l’Etat, à la Kim Il-song de Corée du Nord, nous tenons là une parfaite illustration.

De qui se moque-t-on avec cette autre histoire de préfinancement du pèlerinage de 2019 ? Sans doute des seuls Guinéens qui n’ont pas encore compris ce qu’AC entendait par « reprendre la Guinée là où SST l’avait laissée » en 1984.

Comme si le foireux coup d’affrètement d’avion pour transporter la médiocre sélection nationale à la CAN d’Egypte n’avait pas suffi, voilà qu’à la faveur de sa campagne de propagnde électorale ouverte, on nous sert une autre action magnanime de celui dont les deniers personnels et ceux de l’Etat-RPG/AEC se confondent étroitement désormais. Et dans tout ça, où sont les départements ministériels compétents de l’Etat guinéen que l’on était censé attendre de la gouvernance d’un « Professeur-président » ?

Dans un Etat normal, l’organisation du Hadj de 8.000 pèlerins ne devrait pas requérir l’intervention financière soi-disant personnelle d’un président de la République. Sauf que nous prlons bien de la Guinée d’AC, et en juillet 2019, où le « Mogho-Naaba de Conakry » aidé de son clan de pilleurs mafieux ne se prive d’aucun prétexte opportunité, ni moyen de l’Etat pour réussir à s’octroyer un pouvoir à vie, après 2020.

Entre les opérations d’enfumage politique des populations de nos collectivités rurales entre autres, que sous-tendent l’initiative des financements ANAFIC, les mamayas d’instrumentalisation des établissements de santé publics et les activités ouvertement électoralistes de certains gouverneurs et préfets activistes de l’Etat, il n’y a que nos forces d’opposition politique pour rester encore quasiment réduites à se livrer plutôt des querelles de chapelles, entre elles.

La salutaire initiative du FNDC va, espérons-le, générera cette dynamique de mobilisation unitaire tant espérée pour préserver nos maigres acquis démocratiques, qu’incarne l’actuelle constitution nationale. Mais il faudrait presque s’appliquer « la politique de l’autruche » pour oser continuer à y croire tant soit peu fermement, au regard des évènements de l’actualité guinéenne.

Was-Salam !