[dropcap]L[/dropcap]a Cour suprême a suspendu le second tour de la présidentielle prévu le 7 novembre au Liberia qui devrait mettre aux prises Georges Weah, arrivé en tête avec 39% au premier tour, et Joseph Boakai, 29%.

Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine, s’est rendu mercredi à Monrovia pour tenter de rapprocher les positions des acteurs du processus électoral.

Pour le chef de l’Etat guinéen, la paix et  la tranquillité au Liberia dépend de la Cour constitutionnelle. A cette dernière, il demande de ‘’faire en sorte que tout le monde soit convaincu que c’est le droit qui va être dit’’.

Au cours d’une rencontre qui s’est tenue en présence d’Ellen Johnson Sirleaf, le président Condé a insisté sur la responsabilité des membres de la constitutionnelle. ‘’Nous étions venus un peu inquiets, mais nous partons rassurés. Parce que tous les candidats, quels que soient les griefs, les mécontentements, ont tous accepté de se remettre à la loi et ont pris l’engagement qu’ils appelleront leurs militants au calme’’, rapporte-t-il.

Selon lui, chacun utilisera les voies régulières reconnues par la loi en cas de contentieux. En le faisant, assure-t-il, les candidats ont mis l’intérêt du peuple en avant. ‘’Nous appelons la presse à plus de modération’’, lance le numéro un guinéen, qui estime que ‘’très souvent, elle envenime les choses par ses écrits. Si les hommes politiques ont leurs responsabilités, la presse aussi en a’’.

Avant de quitter Monrovia, le locataire de Sékhoutouréyah a rappelé que ‘’chacun doit prêcher le calme et éviter les surenchères’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info