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Amnesty International demande la libération des leaders du FNDC détenus en prison

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[dropcap]A[/dropcap]mnesty international tire la sonnette d’alarme sur la question des droits de l’homme en Guinée. Dans un rapport publié ce mercredi 13 novembre, cette organisation internationale estime que tous les voyants sont au rouge à l’approche des présidentielles de 2020.

Amnesty international dénonce les cas de morts enregistrés dans les manifestations en Guinée.de janvier 2015 à octobre 2019. Elle demande aux autorités guinéennes de libérer de toutes les personnes qui ont été arrêtées dans le cadre des manifestions, y compris les leaders du FNDC.

‘’Quand on regarde les droits civils et politiques, la situation est beaucoup plus préoccupante.  Les manifestations sont réprimées, elles sont souvent interdites par les autorités. Et quand c’est le cas, les forces de l’ordre sont déployées pour empêcher  les regroupements en utilisant la force. Malheureusement sur le terrain, cela abouti à des décès. De janvier 2015 à octobre 2019, nous avons  recensé 70 décès dont, 59 sont imputables aux forces de sécurité en fonction des témoignages’’, indique Francois Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest  francophone à Amnesty international.

‘’Il faut reconnaitre également que les violences peuvent également venir de manifestants. Nous avions recensé le décès de trois membres des forces de sécurité qui sont décédés entre janvier 2015 et octobre 2019. A quelques minutes de notre conférence de presse, nous  avons reçu un appel de la direction nationale de la police disant qu’il y aurait eu 5 membres des forces de sécurité tués dans le contexte de ces manifestations’’, ajoute-t-il.

Dans son rapport, Amnesty international assure la liberté d’expression et d’opinions se dégrade de plus en plus en Guinée. Elle assure qu’au moins  60 membres du FNDC ont été arrêtés et condamnés. Cette organisation demande à l’Etat de faire en sorte que ‘’les journalistes et défenseurs des droits humains puissent exercer leurs droits sans craindre des représailles’’.

‘’Nous demandons explicitement et expressément  la libération de toutes les personnes arrêtées pour avoir simplement exercé leur droit  à la liberté d’expression, de réunions pacifiques’’, réclame  Samira Saoud, directrice adjointe de la zone Afrique de l’ouest et du centre d’Amnesty international.

Pour mettre fin à l’impunité, elle soutient qu’il faut que l’Etat ouvre des enquêtes, les mener à bout pour les cas de morts enregistrés lors des manifestations et punir les auteurs de ces crimes.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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