Le procès en appel d’Aliou Bah, président du Mouvement démocratique libéral (MoDeL), qui s’ouvre ce mercredi 26 mars à la Cour d’appel de Conakry, suscite une vive attention des organisations de défense des droits humains.
Sur X, le bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a lancé un appel aux autorités judiciaires pour la libération de l’opposant.
‘’La justice doit libérer l’opposant politique et réaffirmer le droit à la liberté d’expression, fréquemment bafoué depuis l’arrivée au pouvoir du CNRD’’, a indiqué l’organisation.
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Procès de Mamadou Aliou Bah en appel le 26 mars : la justice doit libérer l’opposant politique et réaffirmer le droit à la liberté d’expression, fréquemment bafoué depuis l’arrivée au pouvoir du CNRD.#DroitsHumains pic.twitter.com/Yxjo7fTsLD— Amnesty West & Central Africa (@AmnestyWARO) March 25, 2025
Elle rappelle que ‘’l’opposant Mamadou Aliou Bah, condamné le 7 janvier à deux ans de prison pour offense et diffamation contre le chef de l’Etat, est en détention depuis le 26 décembre 2024 pour avoir mis en cause les autorités dans des cas de disparitions forcées’’.
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L’opposant Mamadou Aliou Bah, condamné le 7 janvier à deux ans de prison pour offense et diffamation contre le chef de l’Etat, est en détention depuis le 26 décembre 2024 pour avoir mis en cause les autorités dans des cas de disparitions forcées.#Guinée— Amnesty West & Central Africa (@AmnestyWARO) March 25, 2025
Aliou Bah a été interpellé le 26 décembre 2024 à Pamelap, frontière guinéo-léonaise alors qu’il se rendait à Freetown. Pour Amnesty International, sa condamnation à 2 ans de prison est ‘’contraire aux principes du droit international sur la liberté d’expression’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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