An 66 de l’indépendance : ‘’A quoi sert de célébrer une libération si on est toujours empêché de s’exprimer librement ?’’, s’interroge un cadre de l’ANAD
Le vice-président de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) estime que la Guinée célèbre le 66e anniversaire de son accession à l’indépendance dans un contexte où les droits et liberté publics sont violés par les autorités de la transition. Diabaty Doré invite les guinéens à s’unir pour barrer la route à toute volonté de saper les principes démocratiques de notre pays par les dirigeants.
Cet allié de Cellou Dalein Diallo regrette que la célébration des 66 ans de l’accession de notre pays à l’indépendance se face en Guinée dans un contexte de crise politique profonde.
‘’Des citoyens sont menacés et d’autres kidnappés sans nouvelles depuis quelques mois. Des droits humains et des opinions sont bafoués, des médias fermés. On dit souvent qu’il n’y a pas mieux que d’être libre’’, fait remarquer Diabaty Doré, tout en se demandant ‘’à quoi sert de célébrer une libération si on est toujours empêché de s’exprimer librement ?’’
Ce responsable à l’ANAD de Cellou Dalein Diallo pense que le moment est venu pour les guinéens de faire front commun dans le combat pour la défense des acquis démocratiques et pour le développement du pays.
‘’Je profite de cette célébration pour rappeler que ce pays est le nôtre, son développement nous incombe tous. Après tant d’années, si nous avons toujours mal à joindre les 2 bouts, faire partie des pays développés, cela mérite une interrogation. Il faut donc se remettre ensemble pour voir ce qu’il nous faut pour notre pays’’, lance-t-il à l’endroit de ses compatriotes.
‘’Je lance cet appel solennel à tous les niveaux pour qu’on se lève comme un seul homme pour faire barrage à toutes mauvaises idées qui veulent s’en prendre à notre jeune démocratie’’, ajoute M. Doré, avant d’exprimer une pensée profonde à ‘’nos compatriotes enlevés de leurs familles sans nouvelles je vais nommer ici, Foniké Menguè et Billo Bah. Où qu’ils soient aujourd’hui, nous pensons à eux et prions pour leur liberté’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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