Le Président de l’UFDG, est habitué aux défections folkloriques et tragi-comiques qui ne peuvent lui nuire en rien, ne servent guère ses adversaires, encore moins les pouvoirs souvent despotiques que les « conjurés », d’éterntels acrobates politiques, rallient.
La politique fait de ceux dont elle est devenue le gagne-pain des marchandises qui trouvent toujours des preneurs qui finisssnt à leur détriment par se rendre compte, eux qui avaient pensé faire une bonne affaire, qu’en réalité, ils ont de la camelote dans les mains. Un prix élevé pour des vétilles, en somme.
La bêtise, insiste toujours auprès des Gouvernants sans cesse abusés par des courtisans invétérés et des collaborateurs zélés qui, pour donner le sentiment d’être utiles et efficaces les distraient de la réalité, les isolent dans la société, en particulier, des acteurs majeurs de la vie nationale.
On leur fait prendre des vessies pour des lanternes, en les rassurant qu’ils ont une majorité avec eux composée de menus fretins et de crève-la-faim, pour qu’ils ignorent des interlocuteurs légitimes et des forces indéboulonnables et incontournables de l’échiquier politique. Une politique de l’autruche et de fuite en avant qui a coûté cher à Alpha Condé et causé la faillite de son régime. Y aurait-il une malédiction du pouvoir en Guinée qui ferait que nos Chefs d’Etat élus ou « téleportés » à la tête de l’Etat seraient les éternelles victimes, d’hommes et de femmes qui, chaque fois, invariablement, écument le palais pour en faire du locataire, du moment, ce que bon leur semble ?
Il y a un ordre politique établi, immuable depuis une décenie qui, chaque fois, a été remis en cause par ceux qui vivent dans le déni et s’offusquent de continuer à être les dernières roues de la carosse, mais, résiste au temps, aux intrigues marchandages et mouchardises, et surtout persiste dans toutes les élections. N’en déplaise aux perroquets dans la cité qui ne se lassent pas de crier dans le désert, aux derniers de la classe qui pour se donner l’illusion d’exister, pour certains sont obligés de faire les yeux doux à tous les princes, pour d’autres, de déserter leur coquille vide de parti pour un rôle ambigu de facilitatrice, de façade, roulant pour un camp.
L’UFDG, l’UFR et le RPG font la course en tête, loin devant les autres. Leurs leaders sont des icônes dans le pays et des personnalités d’audience internationale. Même dans la jungle, on sait , quand même, qui est roi de la forêt ! Hélas, beaucoup de Guinéens avancent masqués, trompent à propos de leurs convictions, de leurs véritables intentions, même si l’opinion est moins dupe que par le passé, les médias se montrent plus vigilants que d’ordinaire.
Dr Bernard Gomou, ministre, par hasard, premier ministre, incidemment, Dansa Kourouma, Président controversé du CNT, rejeté par les forces vives, banni dans l’opinion, essayent, au moment où le colonel Mamadi Doumbouya, s’étant rendu compte qu’il est mal entouré et mal servi, voudrait faire le grand ménage, de survivre à la purge annoncée, en donnant des gages au CNRD. Apprentis-commis et néophytes, en politique, c’est normal qu’ils repètent les erreurs du passé qui ont été fatales à d’autres, qu’ils espèrent réussir là où d’autres ont péri : se payer la tête du Président de l’UFDG, qui a la chance inouïe de diriger le parti, le plus résilient, le plus constant et puissant de tous du paysage politique guinéen.
En tout cas, la moisson de nos débaucheurs de fortune, de service, est bien maigre, car le plus naïfs des Guinéens, doué, un tant soit peu de raison, ne peut pas croire qu’une somme nulle de partis politiques, aussi nombreux, qu’ils seraient, puisse ébranler l’UFDG, un roc qu’aucune intempérie n’a pu altérer, isoler Elhadj Cellou Dalein Diallo qu’aucun pouvoir ne réussit à plier, infléchir et défaire.
Saliou Bella Diallo, Bah Oury, Aboubacar Sylla, Mouctar Diallo, Faya Millimono, Lansana Kouyaté, Jean Marc Telliano, même Sidya Touré ont été pour certains des figures importantes de l’UFDG, pour d’autres, des alliés et partenaires d’elhadj Cellou Dalein Diallo dans le cadre de coalitions politiques et d’alliances électorales de circonstance et pour des objectifs bien déterminés. Tous partent souvent et reviennent parfois, d’autres fois encore font bande à part. Il arrive même qu’ils se comportent en ennemis après la rupture consommée.
Quant à l’UFDG et à son Président, au grand dam de militants, exaspérés par les roublardises répétées de vrais faux amis et d’alliés douteux, ils font le dos rond, à toutes les occasions, en ne s’en prenant à personne, en évitant les clashs inutiles. C’est sans doute parce qu’une force tranquille ne fait pas de bruits, un leader qui se veut rassembleur garde sa main tendue, laisse ouverte sa porte, n’a pas de temps à perdre dans les combats d’arrière-garde, ne peut se permettre d’utiliser son canon pour tuer des mouches qui croient parfois voir du miel dans un ailleurs promis.
Paradoxalement, les défections que l’UFDG connaît, de temps en temps, à cause de la vulnérabilité de certains de ses membres et alliés, les menaces que son Président subit de la part de tous les pouvoirs, en fondent la légitimité et en constituent la force. On le voit bien; la vie politique de ces dernières années, tourne autour de l’UFDG et de son Président qui font peur aux pouvoirs, servent de tremplin aux politiques anonymes et insignifiants, aux hommes qui voudraient d’un raccourci pour faire parler d’eux et compter un peu, afin d’arriver à trouver de quoi vivre.
Au demeurant, les hommes viennent et repartent, passent, aussi. L’UFDG demeure et Cellou reste debout au milieu de son peuple militant que rien ne détourne de sa conviction et de sa voie, que personne ne peut corrompre. C’est ce peuple militant et lui seul qui est à l’origine du destin politique fabuleux de l’ancien Premier ministre et homme d’Etat, et le portera aussi au pouvoir à la faveur de la prochaine élection présidentielle. Fermez le ban.
Alsény Sylla