[dropcap]E[/dropcap]lu voici deux jours à la tête de la Fédération guinéenne de football, l’homme d’affaires Mamadou Antonio Souaré incarne un nouveau type de dirigeants, plus tournés vers les réalisations concrètes que les longs discours…
Antonio Souaré, vous connaissez ? Il y a quelques jours, le natif de Kindia, ingénieur en télécommunication issu de Polytechnique Conakry, né il y a soixante-cinq ans et fils adoptif de l’immense chanteuse sud-africaine Myriam Makeba, a été élu pour un mandat de quatre ans à la tête de la Feguifoot, où il succède à Salifou Camara, dit ‘Super V’. Un adversaire qu’il a battu largement (62 voix contre 2).
Surtout, son élection a mis fin à une période d’instabilité, la Fédération étant gérée depuis dix mois par un comité de normalisation nommé par la FIFA après une crise qui avait évincé l’équipe de son prédécesseur.
Entrepreneur respecté, Souaré dirige la holding GBM, qui comprend notamment la société de loterie Guinée Games (18 000 emplois créés) ainsi qu’une chaîne télé, CIS-TV. Il préside depuis 2012 -et avec une vraie vision- un club historique, le Horoya AC de Conakry, champion sortant, à la tête duquel il a placé un Français, Victor Zvunka. D
éjà membre de la CAF -il a intégré la commission marketing TV de l’instance panafricaine puis rejoint la Commission interclubs- Souaré était il y a encore quelques semaines président de la Ligue professionnelle de football de son pays (il finançait le Championnat !) et avait financé la sélection lors de ses participations aux CAN 2012 et 2015…Lire la suite de l »article sur France Football en cliquant ici.