[dropcap]L[/dropcap]e ministre de la Justice a invité mercredi les huit candidats à l’élection présidentielle à privilégier le dialogue. Cet appel intervient au moment où l’UFDG et l’UFR, les principales formations politiques de l’opposition, ont annoncé leur retrait du processus électoral.
Faut-il répondre à cet appel de dialogue ? ‘’Je pense que c’est trop tard. On a fait un dialogue avant les élections. Le gouvernement et la Céni se sont engagés a faire un certain nombre de choses qui auraient pu contribuer à la transparence et à la l’équité des élections et qu’ils n’ont pas réalisées’’, a répondu Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition au micro de RFI.
‘’Dans quel pays avez-vous vu le président de la Céni décréter que n’importe qui, qui n’est pas sur la liste, qui n’est pas identifié, puisse voter ?’’, s’est-il demandé, précisant au passage que : ‘’Personne ne souhaite qu’il y ait des violences en Guinée’’.
Ce qui suscite la violence, estime Cellou Dalein Diallo, ‘’c’est l’injustice, c’est le non-respect du droit de l’autre, c’est la violation des engagements et des accords. C’est ça, la source de conflit’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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