C’est désormais la rupture entre les autorités de la transition guinéenne et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Quelques heures après des écheanges par médias interposés entre le président Umaru Embalo et le Comité national du rassemblement pour le developpement (CNRD), c’est le chef d’Etat nigérien qui entre dans la danse.

Mohamed Bazoum dit savoir pourquoi la junte guinéenne s’obstine à ne pas coopérer avec l’institution sous-régionale. ‘’Ils ne sont pas de l’UEMOA [Union économique et monétaire oust-africaine], ils ont une façage maritime. Les sanctions les plus fortes qui puissent être prises, c’est la fermeture des fontières qui ne les concernent qu’en partie et des mesures à caractère moinetaire qui ne les concerne pas du tout’’, analyse le président du Niger sur RFI.

Quelques heures avant le sommet de l’organisation sous-régionale, le numéro 1 nigérien a confié à RFI que ‘’les militaires guinéens savent cela qu’ils ont un comportement que nous observons depuis toujours, qui consiste à ne pas être un temps soit peut coopératifs avec la CEDEAO comme s’ils n’en ont jamais été membres ou qu’ils n’entendent plus être membres. Mais des sanctions sont possibles’’.

A l’issue du sommet de la CEDEAO à New York, les dirigeants ouest-africains ont décidé décidé d’imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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