[dropcap]L[/dropcap]e colonel Mamadi Doumbouya a créé la Cour de répression des infractions économiques et financières. Pour le Premier ministre, après la mise en place de cette juridiction, le gouvernement entend se déployer sur ‘’le double front de l’intervention et de la répression en s’appuyant notamment sur le réforme de l’administration publique et de la justice’’.

‘’Conformément aux directives du président de la transition, le gouvernement a commencé à mettre en place des dispositifs et des outils de lutte contre le fléau de la corruption. A ce titre, la Cour de répression des infractions économiques et financières a été récemment créé et ses compétences étendues à celles de la Haute cour de justice pour juger les grandes infections économiques et financières’’, indique Mohamed Beavogui.

Egalement, poursuit le premier ministre, ‘’le gouvernement envisage de redynamiser davantage l’Agence nationale de lutte contre la corruption pour permettre à tout citoyen résident ou non, du secteur public ou du privé d’alerter sur les cas de corruptions et d’infractions assimilées’’.

Ce n’est pas tout, loin de là, à l’en croire. Mohamed Béavogui annonce que dans la même dynamique, l’Office de répression des délits économiques et financières et la Cellule nationale de traitement d’informations financières seront renforcées pour permettre de jouer pleinement leurs rôles.

‘’D’autres actions visant à ancrer la culture de l’éthique et de la recevabilité des agents publics sont en cours de préparation’’, souligne-t-il.

Pour le chef du gouvernement, ‘’la corruption n’est pas une fatalité. Il y a des moyens de la prévenir, de la contrôler et de l’éliminer. Nous devons nous donner ces moyens et unir nos efforts pour mener le combat ensemble. Dans ce travail, sans relâche, je voudrais particulièrement souligner le rôle incontournable de la société civile et des médias dans la sensibilisation, la vulgarisation et l’alerte’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuine.Info

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