[dropcap]E[/dropcap]n pleine campagne électorale pour la présidentielle du 18 octobre prochain, le pouvoir d’Alpha Condé fait face à des contestations. Lundi, des étudiants en colère sont descendus dans la rue pour protester contre la cherté du tarif des transports.
Le pouvoir en place a fait la sourde oreille aux multiples appels lancés les tenanciers des bars, motels, restaurants et night-clubs. Ces derniers, dont les activités sont à l’arrêt du fait de la pandémie de Covid-19 depuis mars dernier, ont plaidé à moult reprises pour des mesures d’assouplissement pour leurs structures en difficulté.
Il a fallu quelques heures de grogne d’étudiants pour infléchir les autorités gouvernementales qui ont décidé, le 15 septembre, de reconduire l’état d’urgence sanitaire, sans aucune mesure d’accompagnement.
La présidence de la République a annoncé lundi soir que ‘’dans le cadre de lutte contre le coronavirus, des mesures d’allégement concernant les transports publics, bars, lieux de loisirs, boites de nuit, ainsi que les activités sportives et culturelles seront annoncées mardi 22 septembre 2020 par un important communiqué’’.
Cette annonce est loin d’être le fait du hasard. Elle est le fruit de la pression de la rue exercée par la couche étudiante qui a menacé de continuer à se faire entendre si rien n’est fait pour réduire au minimum les effets de la crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Alpha Condé n’a plus le choix de refuser la baisse du coût des transports publics en Guinée.Car,la population et particulièrement les étudiants en n’ont MARRE et RAL-BOL de cette insouciance de Alpha Condé envers les citoyens guinéens pauvres.