Après la mort d’Alhassane Barry à Dar-es-salam, Damantang Camara révèle : ‘’En Guinée, il y a plus de 214 fabricants d’armes…’’
[dropcap]A[/dropcap]lhassane Barry, collégien âgé de 18 ans, a été tué par balle mardi dernier à Dar-es-salam, au lendemain de la manifestation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Le ministre de la sécurité et de la protection civile, interpellé sur le sujet, a déclaré qu’il ne faut pas jeter l’opprobre ‘’gratuitement’’ sur les forces de sécurité sans preuve.
Revenant sur le bilan de la manif du 20 juillet, le ministre de la sécurité note que ‘’nous avons enregistré très peu de mobilisation. C’est ce qui a facilité le travail des forces de défense et de sécurité dont je loue le professionnalisme. Par endroits, nous avons enregistré des barricades, des pneus brulés. Malheureusement, certaines atteintes à des biens privés et publics ont été également enregistrés, sans oublier plusieurs cas de blessés parmi les agents de force de l’ordre’’.
Sur la mort du collégien Alhassane Diallo, Damantang Albert Camara indique ‘’c’est un jeune qui, semble-t-il, rentrait d’une séance de révision. Dans quelles circonstances a-t-il trouvé la mort ? Certains de l’opposition parlent d’un gendarme. J’aimerais savoir pourquoi et dans quelles circonstances un gendarme, hors du dispositif de sécurisation, peut se trouver à l’intérieur d’un quartier, sans aucune consigne, tirerait sur un jeune ?’’
De janvier 2017 à mai 2020, il affirme que les services de sécurité interpellé ‘’plus de 64 personnes avec des uniformes soit de la gendarmerie, de la police ou de l’armée. En Guinée, il y a plus de 214 fabricants d’armes traditionnelles sans compter celles qui circulent illégalement’’.
Aux dires du ministre Damantang Camara, ‘’des gens utilisent des uniformes pour s’adonner à des exactions’’. En guise d’exemple, il dira que dans la journée du 20 juillet, ‘’un véhicule a été aperçu avec des individus en train de tirer (…). La recherche de la vérité nécessite de la sérénité et surtout du sérieux. On ne peut pas jeter l’opprobre gratuitement sur les forces de sécurité tant qu’on n’en a pas la preuve’’.
Toutefois, dit-il à Evasion TV, dès après l’annonce du décès d’Alhassane Barry, les services de la direction centrale de la police judiciaire sont entrés en contact avec les parents de la victime. Précisant qu’une enquête a été ouverte, il rassure que ‘’s’il plait à Dieu, nous mettrons la main sur les personnes qui s’adonnent à ces actes. Qui qu’ils soient, ce sont des gens qui agissent contre le gouvernement, l’Etat guinéen pour ternir l’image du pays. Et nous n’avons pas l’intention de laisser cela passer’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Damantang Camara,tel père et,tel fils…
Discours vide d’action gouvernemental du rpg/aec.Car,depuis 2010,combien ont succombé sous les balles en Guinée et,aucune enquête sérieuse de la part de ce gouvernement d’Alpha Condé n’a aboutit à date.
Même l’enquête sur le massacre des innocents guinéens au Stade du 28 septembre en 2009,piétine.Aucun résultat.
Si c’était vos enfants biologiques qu’on assassinait,vous allez très vite trouver les coupables.Mais,Dieu est grand et,tôt ou tard,les auteurs de ces crimes horribles seront punis au prix de leurs forfaitures.