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Après leur fermeture, Hadafo, FIM et Djoma Médias condamnent des ‘’comportements liberticides qui n’honorent pas notre pays’’

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Sale temps pour la presse. Après plus de six mois de brouillage, les groupes Hadafo Médias, Djoma et Fréquence Médias ont vu leurs licences retirées par le ministre de l’infirmation et de la communication Fana Soumah. L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) a suivi le pas en retirant leurs fréquences avant d’ordonner le démantèlement sans délai toute installation ayant servi à l’exploitation de ces fréquences.  

Ne s’avouant pas vaincus, ces trois groupes de médias ont réagi dans un communiqué conjoint. Ils disent avoir été surpris par la décision de retrait de leurs fréquences par lee ministre de l’information et de la communication, Fana Soumah, dans un arrêté daté du 21 mai 2024 pour ‘’non-respect du contenu des cahiers de charges’’.

‘’C’est d’autant regrettable que nos médias établis en Guinée, ayant acquis la notoriété et la confiance des auditeurs et téléspectateurs, ont signé ce mercredi même les statuts portant création de l’Observatoire d’autorégulation de la presse. Ils n’ont par ailleurs pu se permettre d’actes contraires aux prescriptions des cahiers de charges. D’ailleurs, si un tel constat avait été fait par nos autorités, elles nous auraient interpellé et sollicité de nous des mesures correctives’’, martèlent-ils.

Ils estiment que le retrait de leurs licences ‘’n’est rien d’autre que la suite logique des persécutions dont nous sommes l’objet depuis novembre 2023. Autant la mesure viole la liberté de la presse, autant l’attitude des agents de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications a été d’une violence inacceptable dans des entreprises légalement constituées’’.

Les groupes Hadafo Médias, Djoma et Fréquence Médias dénoncent des ‘’actes de vandalismes constatés sur des installations de certaines radios, avant même que l’arrêté du ministre de l’information et de la communication ne nous soit signifié’’.

‘’Nous condamnons avec fermeté ces comportements liberticides qui n’honorent pas notre pays, qui en 2005 avait fait le choix de la liberté de la presse, à la place de la censure et de la propagande’’, ajoutent-ils, précisant que ‘’nous nous réservons le droit d’engager dans de brefs délais des démarches que nous autorisent les lois qui gouvernent notre pays, en vue de contester et d’obtenir l’annulation de cette mesure administrative’’.

Ils attirent ‘’l’attention de l’opinion nationale et internationale, des défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse, des défenseurs du droit du travail sur les conséquences dramatiques de cette décision et des actes qui ont été posés ce mercredi 22 mai 2024’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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