A l’issue de l‘évaluation, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a annoncé la suspension de 53 partis. Le département dirigé par le général Ibrahima Kalil Condé estime que ces formations politiques ne remplissent pas les critères établis par la loi.

‘’On a collecté et analysé les données. On a le résultat final de 53 partis politiques qui ont des agréments inéligibles ou des signatures falsifiées de ministres de la République. Ces partis sont poursuivables par le procureur de la République une fois qu’il sera saisi. Il y a des partis politiques qui ont été créés, depuis 1991, mais qui n’ont jamais eu de compte bancaire. Ils n’ont jamais présenté une situation, ne serait-ce que même l’adhésion ou l’achat des cartes ou les registres de cotisations. Les donateurs du parti n’ont pas été présentés », déplore la directrice nationale des affaires politiques du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Zenab Touré annonce qu’ils sont ‘’dissous définitivement. Ils sont au nombre de 53. Ça veut dire que ce sont des partis qui n’ont jamais fonctionné, qui sont là pour aller faire des alliances parfois. Et après l’élection, ils cessent de fonctionner, mais il n’y a aucune structuration qui repose aux normes des dispositions qui sont dans la loi’’.

La patronne du département en charge des affaires politiques et de l’administration électorale prévient que ‘’nous ne pouvons continuer à fermer les yeux sur tout cela et dire que nous voulons que la Guinée marche. On a vu, des sièges qui sont dans des débarcadères, dans des maquis. Y a un monsieur, son siège est à domicile. Est-ce que le domicile est égal au siège ? Ce sont des choses qu’on veut régulariser’’.

Salimatou BALDÉ, pour VisionGuinee.Info

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