L’information a été confirmée par Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), qui a appelé à une manifestation dénommée « Déferlement humain sur Conakry » ce jeudi 18 janvier pour protester contre les restrictions d’internet et le brouillage des ondes de radios privées.
Réagissant à chaud, le journaliste syndicaliste a déclaré que ‘’nous ne sommes pas surpris de leur barbarie, mais on ne pouvait pas imaginer qu’ils pouvaient aller jusqu’à violer le temple sacré de la presse, la Maison de la presse. Il n’y pas un endroit où on doit se sentir plus en sécurité que la Maison de la presse. Malheureusement, la gendarmerie et des bérets rouges qui ont fait le tour toute la matinée, sont allés jusqu’à défoncer le portail’’.
Sékou Jamal Pendessa dénombre au moins 7 journalistes qui ont été arrêtés à la Maison de la presse. ‘’Ils n’étaient pas en train de manifester. Ils rentraient chez eux, parce qu’après avoir constaté qu’on ne pouvait pas sortir en raison de tout ce qui se passait autour de la Maison de la presse, le chargé de communication du SPPG a appelé les journalistes pour leur dire : ‘’On va vous les libérer. Mais que le secrétaire général va vous accorder une interview. Nous allons tenir une information pour définir la conduite à tenir. Vous serez informés de la suite le soir à travers un communiqué’. Nous avons fait l’interview et on s’est séparés’’, détaille-t-il.
Il précise que ‘’nous, nous sommes rentrés dans la salle de réunion avec des acteurs de la société civile qui nous accompagnent. A peine, j’introduis la réunion, on m’appelle pour me dire qu’on a arrêté le journaliste Foula Mory. Ensuite, Minka. Nous sommes assiégés à la Maison de la presse. Tout est bouclé par des pickups’’.
A la junte, il indique que ‘’ce n’est pas ça la solution. Libérez les médias, les réseaux sociaux. C’est tout ce que nous demandons’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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