[dropcap]L’[/dropcap]attaque a eu lieu le lundi 6 décembre aux environs de 19h à Doko, localité relevant de la préfecture de Siguiri. Trois individus armés ont attaqué une boutique Orange money appartenant aux ETS Ramadan, blessant par balles l’un des gérants avant d’emporter un butin de plusieurs millions de francs guinéens.

Alpha Yaya Barry, co-gérant de la boutique Orange money, a payé les frais de cette  attaque. Les assaillants ont fait irruption dans sa boutique, ont ouvert le feu sur ses pieds et mis la main sur une importante somme d’argent.

Hamidou Barry, frère de la victime et co-gérant de la boutique, raconte les circonstances dans lesquelles l’attaque a eu lieu. ‘’Nous gérons  à deux la boutique Orange money. Hier à 18h, nous avons fermé pour aller à la prière du crépuscule. A notre retour à la boutique, je suis rentré à la maison, mon frère est resté. Dès après mon départ, des bandits ont attaqué la boutique. Ils lui ont tiré à balles réelles sur ses deux pieds et ont pris une importante somme d’argent’’, raconte-t-il au micro de VisionGuinee.

‘’Dès que j’ai entendu les coups de feu venant de là-bas, j’ai appelé mon frère pour avoir de ses nouvelles. Il m’a dit qu’on a attaqué la boutique. Selon lui, ils étaient trois. Deux étaient munis d’armes à feu et l’autre d’un couteau. Mon frère a été conduit à l’hôpital régional de Kankan pour des soins’’, ajoute-t-il.

Sur la somme dérobée par les visiteurs indésirables, notre interlocuteur indique que pour l’heure, ‘’nous ne pouvons pas estimer avec exactitude le montant qui a été pris. Nous faisons beaucoup d’entrées d’argent par jour. Je me souviens d’un peu plus de cinquante millions qui n’étaient pas dans le coffre-fort.  C’est seulement après des calculs et vérifications qu’on pourra déterminer la somme exacte qui a été prise par les bandits’’.

Il invite les autorités à prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens.

‘’Après l’attaque, nous avons contacté les services de sécurité pour des fins d’enquêtes. Ce genre d’attaques, ce n’est pas une première dans notre zone. Des voisins ont été victimes par le passé. Pour nous, c’est une première’’, conclut Hamidou Barry.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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