[dropcap]C[/dropcap]e dimanche 18 octobre 2020, le peuple de Guinée dans son écrasante majorité s’est rendu aux urnes pour élire leur prochain Président. Cet homme ou cette femme qui aura en charge de diriger les destinées de la Guinée durant les six prochaines années.
Alors que les guinéens retiennent leur souffle en attendant la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale indépendante, la seule institution légale qui est habilitée à la faire, certains fauteurs de trouble crient déjà victoire. Ils occupent certaines rues et croient naïvement à la victoire de leur « candidat ».
Comment des résultats d’un ou de quelques bureaux de vote peuvent donner une tendance fiable ? Un seul quartier, une seule zone peut-elle élire un Président de la République ?
Il faut être atteint d’une cécité intellectuelle pour croire à de telles balivernes. Cette campagne de désinformation est soutenue et entretenue par certains médias de propagande. Nous leur mettons en garde contre de telles pratiques qui sapent l’autorité de l’Etat guinéen, et compromet le choix souverain du peuple de Guinée.
Doit-on rappeler que les journalistes, en tant que citoyens, ont une certaine responsabilité. La liberté d’expression est une réalité en Guinée, mais comme partout dans le monde, cette liberté est bien encadrée. Aucun journaliste, aucun organe de presse ne doit relayer de fausses informations et mettre en péril la paix et la quiétude dans le pays.