La présidente de l’Association des victimes du 28 septembre 2009 s’est réjouie de l’inculpation de 14 personnalités hauts rangs. Samedi dernier, Asmaou Diallo a déclaré à VisionGuinee que sa structure sera toujours avec le ministre de la Justice, la Cour pénale internationale (CPI), la Fidh et tous les partenaires pour faire la lumière sur ces évènements douloureux qui ont coûté la vie à 157 personnes à Conakry.

Sur l’évolution du dossier, notre interlocutrice se dit satisfaite: “Nous sommes très à l’aise parce qu’il y a eu beaucoup d’inculpations”, indique-t-elle. Avant, précise-t-elle, “on ne pouvait pas s’attendre à voir des inculpés de ce genre mais aujourd’hui, on est en train d’avancer petit-à-petit, nous espérons arriver à bout”.

Les associations des victimes du massacre du 28 septembre ont réaffirmé leur soutien aux juges en charge du dossier. Selon Asmaou Diallo, le ministre de la Justice Cheick Sako tient à ce que la vérité soit dite dans cette affaire. C’est pourquoi, dit-elle, “nous en sommes fiers et nous sommes sûrs qu’avec lui, on va y arriver et qu’on aura satisfaction par rapport à la justice en Guinée”.

Pour elle, la venue à Conakry de la procureure de la CPI est une preuve éloquente de sa détermination à faire la lumière dans le dossier du 28 septembre. “Une délégation du Bureau de la Cour pénale internationale venait à tout moment en Guinée. On se rencontrait et on nous expliquait les avancées du dossier. Mais aujourd’hui, Mme Fatou Ben Souda est venue constater qu’il y a une avancée dans l’enquête. Donc, c’est la preuve que la CPI ne nous abandonne pas. Je suis sûre qu’on va y arriver même si je sais que la justice est très lente, il faut qu’on ait le courage et la patience”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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