[dropcap]S[/dropcap]eule la vérité est durablement constructive. Elle est la source du progrès humain par une quête permanente pour comprendre le monde qui nous entoure. Tous les livres sacrés lui consacre une attention des plus assidue car c’est par elle que nous nous approchons du Créateur Eternel et Omniscient.
C’est ainsi que toute société humaine qui ne met pas la recherche de la vérité comme méthode et comme ultime objectif pour tracer sa marche est vouée à un lent et irrésistible dépérissement. Par contre, les sociétés qui progressent qui maîtrisent les connaissances et les savoirs et qui s’épanouissent en vecteurs de civilisations sont celles qui chérissent la vérité.
Le temps de se dire la vérité est arrivé
Je suis Bah Amadou Oury Kigna de Ndouyhébé Sally à Pita. J’ai fondé en 1988 avec des compagnons de lutte, l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) au moment où le multipartisme n’était pas encore autorisé dans notre pays. Dans la foulée, nous créions, avec feu Dr Thierno Madjou Sow, l’Organisation Guinéenne pour la Défense des Droits de l’Homme (OGDH) pour assurer la protection des droits de tous les citoyens guinéens.
En effet, j’appartiens à cette génération de fils de la Guinée qui a été profondément choquée par les multiples répressions que notre pays a subi. C’est la source de notre motivation de tout mettre en œuvre pour que notre pays et les guinéens ne revivent plus ces moments tragiques et terriblement inhumains. Jusqu’à présent, je reste fidèle à cet idéal de vie pour me battre pour la justice, l’égalité de tous et le respect des droits des plus faibles et des plus démunis.
Comme Ministre de la Réconciliation Nationale (juin-décembre 2008), nous avons prôné une politique de rapprochement entre toutes les communautés ethniques de la Guinée. Nous avions amorcé des démarches pour réparer les torts dont l’Etat s’était rendu responsable à l’égard de certains de nos compatriotes tout au long de notre histoire depuis l’indépendance en 1958. Ce fut le cas de la restitution des corps de jeunes forestiers accusés à tort d’être des « rebelles » et sauvagement tués à Cosa en 2000.
Nous avions également lancé l’opération en vue d’indemniser et de recaser tous les déguerpis de la zone de Kaporo-Rails pour atténuer les souffrances endurées par 70.000 familles qui du jour au lendemain avaient assisté impuissantes à la destruction de leurs maisons et de leur raison de vivre. Ce traumatisme collectif de 1998 a donné naissance à la révolte légitime des jeunes de l’axe Hamdallaye-Wanindara, car la plupart d’entre eux sont les témoins et les victimes de cette injustice de masse perpétrée contre leurs parents.
Nous avons également tenté de rénover la gouvernance politique à cette courte période, en développant des mécanismes de préventions des conflits et de médiations qui s’appuient sur la justice transitionnelle et l’implication des sages du pays pour utiliser les relations traditionnelles afin de trouver des solutions de sortie de crises. Dans cette approche, les coordinations régionales ont été des partenaires actifs et assidus. L’implication des forces issues de la culture politique traditionnelle était motivée par le désir de voir la population toute entière s’approprier les institutions et les espaces politiques pour renforcer la crédibilité et la représentativité de la société civile. Car en définitive, la paix durable et la stabilité du pays reposent avant tout sur une société civile forte, responsable et ouverte à la modernité. Nous avons fait cela parce que nous aimons notre pays et nous aimons sans aucune distinction ou discrimination tous nos concitoyens.
Parlons de l’unité ou de Pootaal
Comme je vous l’ai déjà dit, nous avons créé l’UFDG en 1988. En octobre 2002, nous avons copté le doyen Bâ Mamadou pour en faire le président de l’UFDG afin d’éviter la dispersion et l’émiettement des forces encore fragiles. Nous avons exploité intelligemment et sagement l’autorité politique de Bâ Mamadou. Ceci nous a permis de rassembler ses soutiens issus des milieux populaires et lui permettre de continuer d’exister et de pouvoir agir dans l’espace politique guinéen.
Par la suite, ensemble, nous avons proposé en 2005-2006 aux soutiens de Dr Saliou Bella Diallo d’intégrer les rangs de l’UFDG afin d’élargir ses bases sociales. C’est cette volonté d’unir, de fédérer qui nous a guidé pour aussi Cellou Dalein Diallo qui d’emblée s’est voulu être à la tête d’un parti pour être le candidat aux élections présidentielles.
Nous avons accepté de le recevoir afin de raffermir l’unité dans les rangs de l’UFDG. Nous avons accepté cela de gaieté de cœur car cela allait dans le sens des intérêts bien compris de l’UFDG. Nous avons ainsi créé l’unité ou le pootaal au sein de l’UFDG. Je suis fier d’être l’un des principaux artisans de l’élargissement et de la consolidation des bases de cette institution politique. Si certains ont été les bénéficiaires directs du pootaaal, Bah Ouy a fait les sacrifices indispensables pour que cela soit.
Le retour d’exil
Après un exil de quatre années et demi en France, j’ai pu rentrer au pays suite à une grâce présidentielle octroyée par le Président de la République M. Alpha Condé. Plusieurs personnalités guinéennes et étrangères ont œuvré dans ce sens. C’est l’occasion de les remercier du fond du cœur.
Toutefois, un léger retour en arrière est utile afin de bien comprendre comment les choses se sont passées. Au lendemain des élections présidentielles du 11 octobre 2015, Cellou Dalein Diallo déclara « qu’il ne reconnaitra pas les résultats de l’élection et il ajouta « que les jeunes descendent dans les rues et quiconque meurt c’est parce que Dieu aura voulu qu’il meurt ».
Le mardi 13 octobre, d’exil en France, je lance l’appel pour demander à tout le monde de s’abstenir de manifester car « nous en avons assez de voir des jeunes se faire tuer inutilement ». Avec l’aide de Dieu et des bénédictions prodiguées par les sages de tout le pays, l’appel fut entendu au-delà de nos espérances. Ceci a permis à la Guinée et à nos populations d’éviter de sombrer dans une crise post-électorale sanglante.
Mon implication en faveur de la paix et de la stabilité de notre pays a sans doute convaincu le Président Alpha Condé de passage à Paris deux semaines plus tard de m’appeler et me demander de le rencontrer. Ce qui fut fait. Au cours de cet entretien le Président A. Condé déclara : « les populations guinéennes sont fatiguées. La situation est difficile. La Guinée a besoin de stabilité et d’apaisement afin que les investisseurs puissent s’intéresser à notre pays. Car sans cela, il ne pourra pas y avoir de croissance économique et donc de travail pour lutter contre la pauvreté ».
J’ai signifié au Président de la République la convergence de nos points de vue sur la question. C’est ainsi que le retour des exilés et la libération des détenus politiques ont été évoqués pour concrétiser la bonne volonté de la part du Chef de l’Exécutif guinéen de faire bouger les lignes. C’est ainsi que j’ai pu regagner le pays natal. Bien entendu mes détracteurs ont aussitôt diffusé les mensonges tels « Bah Oury a reçu 200.000 euros de M. A. Condé pour revenir détruire le Fouta et l’UFDG ».
Beaucoup d’entre vous ont entendu ces mensonges qui n’avaient pour but que de salir mon nom et me discréditer avant même que je ne puisse fouler la terre guinéenne. Je suis rentré le dimanche 24 janvier 2016 à Conakry. Je fus accueilli avec enthousiasme et ferveur par les jeunes de l’axe.
L’assassinat du journaliste Mohamed Koula
Les premiers jours de mon retour furent harassants. Je fus assiégé et harcelé par des délégations qui en réalité sous le fallacieux prétexte de médiation voulurent tout simplement que je me « range derrière eux » afin d’être tué politiquement à petit feu. Comment avoir confiance à des personnes qui n’avaient jamais réellement exprimé une solidarité agissante vis-à-vis des personnes incarcérées dans l’affaire dite du 19 juillet 2011 ! Comment croire aux paroles des personnes qui trois années auparavant disaient « Bah Oury n’a qu’à prendre son passeport et rejoindre Nouhou Thiam en prison » !
Le mercredi 3 février 2016, je fus invité par le Doyen El hadj Saïkou Yaya Barry pour s’entretenir avec la Coordination Hal-pulaar à son siège. L’entretien fut houleux au début et finit par une entente en ces termes : « Bah Oury devra se rendre le vendredi 05 février au siège de l’UFDG afin de saluer les membres du Bureau Exécutif National pour les remercier du travail accompli ces dernières années. Il devra également exprimer sa totale disponibilité à se joindre à eux pour continuer le travail au sein de l’UFDG ».
Il était également précisé : « Bah Oury devra s’y rendre sans être accompagné pour ne pas que sa venue soit interprétée comme un acte belliqueux ». Sachant cela, Cellou Dalein convoque son conseil politique le jeudi 04 février au soir pour déclarer l’exclusion de Bah Oury de l’UFDG. Ce soir-là, je me suis rendu chez le Doyen El hadj Saikou Yaya pour l’informer de cette nouvelle décision. Il me réitéra sa confiance et me dit « d’aller comme convenu le lendemain au siège. ».
Le vendredi 05 février vers les coups de 16H30, je fus au rendez-vous. Le portail était fermé. Une bande de jeunes s’était regroupée à l’intérieur du siège pour empêcher l’ouverture du portail. C’est à cet endroit que je reçu un violent coup sur la tête. Par la suite, dans la mêlée, un coup de poignard allait être porté contre moi, mais Abdoulaye Cosa s’interposa pour me protéger et le poignard se planta profondément dans son dos. Au moment où un groupe de jeunes amis m’évacuait, un garde de corps de Cellou Dalein Diallo sortit du siège arme à la main. Il me poursuivit et tira. La balle qui m’était destinée, abattit le journaliste Mohamed Koula Diallo qui rendit aussitôt l’âme.
Trente minutes plus tard, Cellou Dalein Diallo fit écrire un communiqué par lequel je fus accusé d’être porteur d’une arme et d’avoir tiré sur le journaliste. Heureusement pour moi et malheureusement pour l’autre camp adverse, les témoins existent. Des vidéos relatant les scènes sont disponibles et montrent clairement d’où provenait le coup de feu. Ce jour-là, Dieu m’a sauvé de la mort, mais a également scellé le sort des commanditaires de cette tentative d’assassinat contre ma personne. Le procès se tiendra sous peu afin que toute la lumière soit faite sur cette conspiration pour éliminer physiquement le 1er Vice-Président de l’UFDG moins de deux semaines après son retour d’exil de près de cinq années.
Ce message aux érudits et sages du Foutah a pour ultime motivation de vous alerter sur les dérives de notre société où une poignée d’individus tentent de prendre toute la communauté en otages. Ils tentent de travestir le mensonge en vérité pour discréditer et ternir l’image et la réputation de leurs adversaires. Leur action ruine nos efforts de construire une société juste, démocratique, tolérante, unie et ouverte.
En ce qui me concerne, j’ai contribué à construire notre unité. J’ai été exilé parce que je me suis battu pour la cause collective. Aussi bien ceux qui ont été emprisonnés que moi-même n’avons pas bénéficié d’un élan de solidarité efficace et sincère. J’ai failli être assassiné au vu et au su de tout le monde le 05 février 2016. Là aussi, j’attends toujours une réelle action de solidarité et de compassion pour cet acte odieux et criminel qui a coûté la vie au journaliste Mohamed Koula Diallo. Il faut que justice se fasse !
Je crois en vous, vous qui êtes pétri de spiritualité pour faire triompher la vérité et la justice. Ce sera votre contribution à aider vos enfants, vos petits-enfants d’espérer d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et toute la Guinée.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention, tout en priant ceux qui pourraient être vexés par mes propos d’accepter mes excuses car mon objectif n’est que d’affirmer la nécessité de voir le triomphe de la vérité et de la justice.
Conakry le 11 mai 2017
Quoi de neuf dans cette lettre? Absolument rien
Cellou ne serais pas élus car il est voleur de la république criminel tant qu’il serais pas arrêter jugé pour justifier ses passages au cours du gouvernement de feu général lansana conté il ne serais jamais crédible aux yeux et vue de Dieu c’est claire
J’espère que les destinataires de ce torchon grifonné par ce loubard feront l’objet d’une lucidité en le classant sans suite car il s’agit ni plus ni moins une perte de temps.
Bah oury passe son temps, etant sans emploi à deverser sa haine en se servant de l’internet. pauvre type qu’est ce garçon sans foi ni loi.
bah oury est le seul grand leaders qui peut mener l ufdg a la victoire
Est-ce que vous connaissez très bien Bah Oury et son parcours,avant d’affirmer ceci ???. Moi,je ne partage pas votre point de vue.Car,l’ufdg d’aujourd’hui est une Équipe et non une personne seule.
je ne fais pas de politique, mais je déteste s’est gens Ignorant qui poste de commentaires Bidon après un article, Mr Bah ourry a raison surtout les plans mais il est difficile pour certains de le savoir car ils sont tout simplement envoûtée et vit dans l’ignorance total, c’est vrais que Mr Cellou est populaire c’est tout simplement un dons de dieu Masha’allah, mais il est ni Fondateur ni membre Fondateur de UFDG des première heures et les hypocrites ferme leurs yeux et Soutien se Mr CDD sur un mensonge total, il est grand temps qu’on évolue mentalement, et par cette occasion je me demande qui viendra pour sauver ma guinée de la corruption, de l’ignorance, de hypocrisie etc….
Bah Oury est super intelligent et Manipulateur professionnel.Il sait monter des scénarios dévastateur sur tous les plans. Rusé,et déterminé également à détruire tout sur son passage,s’il n’y gagne rien selon sa cause cachée (comme un lépreux sans doigts).Au moment où il se pavane librement à Conakry,ses co-accusés,les Fatou Badiar et autres détenus croupissent en Prison à cause de lui;étant donné qu’il est identifié comme étant le principal accusé et gracié par Alpha Condé.
Disons que ça soit vrai tout ça ce que vous dites.. mais vous laissez où l’histoire de kaporo rail? Où bien, vous n’étiez pas en guinee? À ce que je sache c’est un fait réel passer au vu de tout le monde! Et jusque là il y’a d’autres qui n’ont jamais été dédommagés !
@Omar:l’histoire de Kaporo Rails,c’est Alpha Ousmane de l’urbanisme à l’époque de Feu Conté qui a exécuté ce sale Besogne de Conté. CDD n’a rien à voir avec ça. Jusqu’à maintenant ce domaine est à l’abandon et resté vacant. Et l’exécutant (Bah Alpha Ousmane ex- ministre) est dans l’oubliette maintenant.
En politique être membre fondateur ne donne aucun droit de dire et faire ce qu’on veut. Même dans une entreprise privée il t’a des limites à ne pas franchir. l’hypocrisie consiste à soutenir ce gars Sans foi ni loi qui caractérise ce fameux bah Oury qui se nourrit de la haine de l’autre.
@Oury Tangan:Bien répondu et,je souscris. J’approuve.
LA vision de Bah oury est iniquement pour elimine CDD mais il oublit que c’est n’est Cellou qui est laba parcequ’il est de Dalein plutot il est laba parcequ’il defend l’interet general des guineens (ILS n’est pas Mon pere ni ma mere et ma jamais donne un francs Mais dans ces propos Dans les media il denonce CE que moi le sans vois ne peut pas denonce donc il me represente partout ou il es ,c’est pourquoi Mr Bah je n’est aucune haine centre vous Mais quand on n’est pas dans LA meme vois je n’est plus drois a vous suivre et tanque vous ne deffendrez pas ma cause je vous suivrais jamais dans vos demarche)
NB: Mr Bah SVP oublie CDD donne nous votre vrais vision , un homme ne peut pas etre homme parcequ’il es gros ou grand mais plutot ton entourage qui te fera homme (militants et sympathisans )
Bah Oury croi qu’il peut embobiner les guinéens, d’abord il parle de l’unité nationale et un parti politique ou tous les guinéens se retrouvent, et il va au Foutah pour se plendre pourquoi pas aux sages de la guinée? Je crois qu’il est simplement amère de voir Cellou Dalein à reussi de reunir tous les ethnies de la Guinée et lui (Bah Oury) ne voulais pas can, car il voulait seulement son ethnie dans UFDG, et que Cellou qui a vecu avec le General Lansana à appris avec lui que la Guinée nous avons besoin de chacun de nos ethnies pour baptire Notre pays, et c’est ça qui fait la force de CDD même Alpha son rival à constater cela sur lui.