[dropcap]A[/dropcap]lors que la communauté internationale exhorte les candidats à la présidentielle de porter leurs griefs à la Cour constitutionnelle, certains excluent toute saisine de l’institution. Le président de l’Union des forces démocratiques (UFD) déplore que ceux qui crient à la fraude ne soient pas en mesurer de faire recours auprès de la Cour constitutionnelle.

Baadiko Bah rappelle que la Cour constitutionnelle est obligée d’examiner les griefs portés à son niveau par les candidats à l’élection. C’est pourquoi, estime-t-il, ‘’c’est regrettable que des gens (candidats) disent qu’on a volé, triché, bourré les urnes, ne sont pas en mesure d’aller présenter leurs cas à la Cour constitutionnelle qui, de toute façon ne peut pas ne pas examiner ces problèmes-là‘’.

Et d’ajouter : ‘’Je regrette que ces candidats malheureux n’ont que leurs yeux pour pleurer car, c’est la Cour constitutionnelle qui peut s’occuper de leurs cas. Ils généralisent des choses qui ne peuvent pas normalement remettre en cause cette élection‘’.

L’allié politique d’Alpha Condé se dit heureux que l’élection n’ait pas été reportée à la demande des sept adversaires du président sortant. ‘’C’était un objectif ultime des amis de l’opposition de dire ‘oui on a accepté la date du 11 octobre’. D’ailleurs je suis heureux qu’on ne se soit pas enfoncé dans ce tunnel dangereux de reports parce que je ne sais pas ce que cela aurait changé fondamentalement ‘’, affirme Baadiko Bah, avant d’admettre ‘’qu’il y avait des failles mais ce n’est pas en une semaine qu’on aurait pu corriger ça‘’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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