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Badra Koné à la Cour suprême : ‘’le général Doumbouya doit être candidat, c’est une obligation’’

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Soutra

Présent à la Cour suprême, ce lundi 3 novembre pour soutenir une éventuelle candidature du chef de l’État, le président de la délégation spéciale de Matam, Badra Koné, a accordé un entretien à un groupe de journalistes, dont un de VisionGuinee. L’occasion pour lui de réaffirmer avec insistance que le général Mamadi Doumbouya doit se présenter à l’élection présidentielle du 28 décembre, estimant qu’il s’agit d’une volonté de la majorité du peuple de Guinée.

Pensez-vous que le général Mamadi Doumbouya doit être candidat ?

Mais il n’y a pas de débat. Depuis des jours, vous voyez mes sorties. Depuis des jours, vous voyez la sortie des guinéens dans la majorité qui expriment leur volonté de l’avoir comme candidat. Il doit être candidat. C’est une obligation.

Vous dites que c’est le peuple qui lui a demandé d’être candidat. Sur quel baromètre vous basez-vous ?

Moi, je suis d’abord représentant du peuple. Je sais que vous allez me dire que je suis président de la délégation spéciale. Mais j’ai été élu dans la circonscription où j’assume aujourd’hui la responsabilité de président de la délégation spéciale. Aujourd’hui, les 80 à 90 % des guinéens de Matam veulent sa candidature.

Mais il est toujours silencieux. Il ne s’est jamais prononcé sur sa candidature. Qu’est-ce qui vous prouve qu’il va être là ?

Qu’est-ce que vous appelez silencieux ? Il n’a pas besoin de tenir un discours. Ce qu’il doit faire, c’est déposer sa candidature. Et maintenant, on est là pour ça. On est venus attendre qu’il dépose sa candidature.

Pensez-vous que vous êtes du bon côté de l’histoire ?

Le bon côté de l’histoire, c’est ce qui arrange la Guinée. Je suis de ce côté. J’ai toujours été de ce côté. Hier, je me suis battu pour faire tomber le pouvoir d’Alpha Condé, qui soutenait le troisième mandat. Une chose qui n’était pas bonne pour la République.

Aujourd’hui, je soutiens la même chose que j’ai soutenue hier. Ce que j’ai soutenu hier, c’était le respect des règles. On n’est pas gérés par la charte de la transition. Aujourd’hui, c’est la Constitution qui est au-dessus de tout. Et la Constitution permet à M. Mamadi Doumbouya d’être candidat.

Êtes-vous sûr qu’il sera là ?

Si le peuple est là, il va être là. C’est le peuple qui attend. Quand le peuple s’exprime, aucun serment ne tient.

Par Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.info

00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com

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