L’ancien ministre de la réconciliation nationale estime que les autorités de la transition ont intérêt à être sur la même longueur d’ondes que l’organisation ouest-africaine. Le leader politique Bah Oury dit savoir de quoi il parle.

Lors du dernier sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO à Bissau, les dirigeants ouest-africains ont regretté la coopération très limitée que les médiateurs ont reçue de la part des autorités de transition dans la sous- région.

La CEDEAO a appelé le CNRD à respecter le chronogramme de 24 mois. Le président de l’union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) invite la junte à tenir ses engagements.

‘’La transition guinéenne a intérêt à normaliser ses relations avec l’organisation régionale pour deux principales raisons. Le principe de subsidiarité suppose que toutes les autres organisations internationales multilatérales se conforment à la décision de la CEDEAO’’, analyse Bah Oury.

Ensuite, ajoute l’ex-ministre de la réconciliation nationale, ‘’la Guinée a besoin de l’apport technique et financier de la communauté internationale pour mener convenablement à terme le processus de retour à l’ordre constitutionnel. D’où la nécessité de prendre ces aspects en considération en améliorant ainsi nos relations’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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