Le président du parti de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) et plusieurs autres leaders de partis politiques ont décidé d’unir leurs forces pour contribuer à la mise en œuvre du chronogramme de la transition. Dans les jours à venir, Bah Oury promet que des propositions seront soumises aux autorités de la transition pour une réduction du budget de 600 millions de dollars annoncé par le retour à l’ordre constitutionnel.

“Le cadre de dialogue a fait l’essentiel de ce qu’il devrait faire. C’est-à-dire les 35 résolutions qui s’appuyaient sur le socle de l’accord-cadre entre la Guinée et la CEDEAO, la mise en route des 10 étapes. Il y a des structures de contrôle, de sensibilisation et de vulgarisation qui ont été mises en place, mais ce n’est pas suffisant. Ça, c’est un aspect statique. L’aspect dynamique, c’est-à-dire toute mise en œuvre nécessite des réajustements parce que des problèmes nouveaux peuvent se lever”, indique l’ancien ministre de la réconciliation nationale.

Pour étayer ses propos, Bah Oury avance : “La question du budget de 600 millions de dollars qui nous a été présenté, nous estimons qu’il y a nécessité d’envoyer un mémorandum d’ici la fin de la semaine aux autorités pour dire de manière responsable qu’il faut que nous revoyons cela d’une manière ou d’une autre. Parce que cela est au-delà de ce qu’on peut attendre de la communauté internationale et des capacités de mobilisation pour la mise en œuvre de la feuille de route. Il faut que nous nous retrouvions pour trouver des solutions alternatives”.

“Il faut que nous nous retrouvions pour parler d’une seule voix, faire des suggestions et demander aux autorités de parler de manière responsable et participative avec les organisations sociopolitiques du pays pour une concertation effective pour qu’on puisse trouver ensemble des solutions à nos problèmes”, conclut le président de l’UDRG.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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