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Bah Oury à propos des assises nationales : “il ne faut pas présager de ce qui va être fait”

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Les assises nationales dénommées “Journées de vérité et de pardon” ont été ouvertes le 22 mars au palais Mohamed V par le colonel Mamadi Doumbouya. Des observateurs estiment que la justice manque pour pouvoir réussir cette réconciliation nationale

Selon le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), l’objectif principal de ces assises nationales est d’amener les victimes à exprimer quel type de réparation il faut envisager pour leur réhabilitation. 

Selon lui, “ce qui va être fait, les intéressés pourront exprimer leur désir d’envisager quel type de réparation possible, quelle démarche pour que les victimes ou les personnes impactées de manière négative par des processus économiques ou autre quel remède”.

“Il y a l’aspect d’une justice transitionnelle avec des réparations ou des compensations. Il y a la justice pénale. Il y a aussi des types de reconnaissance, de réhabilitation et d’identification des charniers qui existent dans le pays et t la réhabilitation des personnes qui ont été à un moment donné salies”, indique Bah Oury.

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale estime qu’il “ne faut pas présager de ce qui va être fait. L’objectif global sans pour autant étouffer aucune forme qui peut constituer des leviers essentiels de stabilisation du processus de réconciliation n’est à écarter, c’est cela qu’il faut mettre en avant”. 

Membre du Conseil national des assises, Bah Oury souligne l’impérieuse nécessité de sauvegarder la paix et sauvegarder la stabilité pour amorcer le développement de notre pays.

“Que ce soit aujourd’hui ou demain, la société guinéenne, pour aller dans le sens du développement doit être une société apaisée, réconciliée qui prévoit et anticipe sur des possibles dysfonctionnements susceptibles de créer le désordre. Nous avons besoin d’être en paix et en sécurité. Cela est une possibilité de manière pédagogique, interactive et participative par le biais des assises nationales”, rassure-t-il.

Djiwo BARRY,  pour VisionGuinee.Info 

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