[dropcap]L’[/dropcap]ex-numéro deux de l’UFDG, qui continue de contester son exclusion, était à Sékhoutouréyah mardi. Bah Oury a dit ‘’oui’’ à une proposition du président Alpha Condé en faisant partie de la commission de réflexion pour l’éducation nationale. Il dit assumer son choix malgré les critiques dont il essuie depuis quelques heures.

Sa présence au sein de la commission de réflexion pour l’éducation ne donne-t-elle pas raison à ceux qui l’accusent d’avoir un deal avec le pouvoir pour déstabiliser l’UFDG ? A cette interrogation, le principal concerné répond : ‘’J’estime que l’action politique consiste à trouver les meilleures solutions pour pouvoir avancer’’.

Contrairement à ce que les gens pensent, dit-il, ‘’Bah Oury a bel et bien quelque chose à rapporter dans cette commission. J’ai été enseignant auparavant de manière intermittente dans des écoles d’enseignements supérieur. J’ai aussi été pendant plus de 15 ans le responsable de la formation d’une grande de entreprise de la place. J’ai commencé à former les cadres du système bancaire et je suis heureux de constater que la plupart d’entre eux sont aujourd’hui à des fonctions très élevées’’.

L’ancien ministre de la réconciliation dit ne pas avoir du temps à perdre avec ‘’des gens qui racontent du n’importe quoi et qui se comportent de la manière la plus irresponsable’’. Même si un homme politique est de l’opposition, explique M. Bah, il doit travailler pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent au lieu de passer son  temps à critiquer.

Ce qui est sûr, assume-t-il, ‘’Bah Oury est de l’opposition constructive et si on me dit nous voulons que tu travailles dans le cadre d’une commission avec des experts, je le ferai. Je ne me contente pas seulement de critiquer, je sais ce que je peux apporter et je vais l’apporter pour l’intérêt de mon pays’’.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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