A l’occasion de la clôture des travaux de la 3^ème décennie du développement industriel pour l’Afrique à New York, le Premier ministre a exposé la vision des autorités de la transition sur le secteur de la bauxite. Bah Oury a insisté sur la nécessité d’une transformation sur place des ressources minières.

‘’Aujourd’hui, nous avons un secteur minier très important, d’extraction minière de manière brute. La gestion de la bauxite, durant 30 à 40 voire 50 années, a créé des enclaves minières qui ne nous ont pas permis d’avoir une industrialisation digne de nom dans la durée. Le gouvernement du général Mamadi Doumbouya, depuis 3 ans au pouvoir, a indiqué qu’il faut qu’il y ait rupture par rapport à la logique ancienne’’, indique le chef du gouvernement.

Pour Bah Oury, ‘’il faut transformer la bauxite sur place. Le régime de M. Alpha Condé au bout de 10 années, de 20 millions de tonnes d’exploitation de la bauxite, on était arrivés à 80 millions de tonnes par an. Ce qui fait de manière exponentielle une exploitation à outrance de la bauxite brute. Mais si on n’a pas la transformation sur place, il va de soi que dans les années à venir, on aura que nos yeux pour pleurer. D’où l’injonction de la transformation de la bauxite sur place’’.

Bien entendu, poursuit le chef du gouvernement, ‘’il y a des réticences, mais nous sommes dans cette voix de transformer la bauxite en alumine et nous sommes en train d’encourager les investisseurs, notamment du côté chinois et des autres entreprises y compris les industries françaises et européennes à travers Alteo de transformer sur place. Parce que derrière la transformation de la bauxite, il y a des minéraux qui ont un certain intérêt que nous pouvons prendre en compte dans l’exploitation brute la plus courante’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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