[dropcap]A[/dropcap]ncien ministre de la réconciliation nationale, Bah Oury est en colère contre la majorité présidentielle et l’opposition qu’il accuse d’avoir pactisé pour mettre en danger la stabilité institutionnelle de la Guinée.
Il exhorte le président de la République d’organiser des élections crédibles pour permettre aux guinéens d’élire des hommes et des femmes de toutes les sensibilités, pouvant les représenter à l’assemblée nationale.
Pour Bah Oury, il existe des gens qui ‘’travaillent contre la Guinée et qui sont à des situations de responsabilité et d’autres qui travaillent aussi contre la Guinée en prétendant être de l’opposition. Il faut qu’on en finisse’’.
Il affirme s’être opposé à l’adoption du code électoral qui prévoit la désignation des conseils de quartier et district au prorata des résultats obtenus aux élections locales.
‘’On a dit pendant près d’un an que le fait de nommer les chefs de quartier et les présidents des districts n’est pas conforme à l’intérêt national et à la constitution. Ils [des députés de la majorité et de l’opposition] ont dit que c’est un point qui était dans leurs accords politiques. Aujourd’hui, les conseils de quartier et district ne sont pas installés conformément au code électoral que la mouvance et l’opposition ont adopté’’, dénonce-t-il.
Aujourd’hui, assure M. Bah, ‘’ils sont en train de vouloir, en catimini, amender cette loi. Ils devraient être sanctionnés politiquement, parce qu’ils ont fermé les yeux et mis en danger la stabilité institutionnelle de la Guinée’’.
Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info
Ceux qui mettent encore plus en danger la stabilité institutionnelle de la Guinée, ce sont surtout d’un côté ceux qui dilapident ses maigres deniers publics pour corrompre ou acheter la conscience à tout ce qui bouge, et de l’autre, tous ces acteurs politiques « alimentaires » qui seraient plutôt à identifier et traduire devant les juridictions compétentes, dans tout Etat normalement gouverné.
Car le fléau numéro un de la Guinée est devenu la corruption d’Etat. Or comme on ne le rappellera jamais assez utilement, pour pouvoir instituer un système de corruption généralisé dans un Etat, il faut qu’il y ait au moins un corrupteur au-dessus des lois et des corruptibles potentiels, qui soient tout aussi protégés de ces lois (…)
Ce n’est donc pas à un de ces corrompus spécifiquement chargé de déstabiliser le principal parti d’opposition au pouvoir en place, qu’il devrait revenir le rôle de s’inquiéter d’une mise en danger de l’équilibre institutionnelle de la Guinée. Mais on marche réellement sur la tête dans ce pays !
Bah oury , AC a respecté quoi dans ce pays. Les manifestations sont dues à quoi? Ce président est haineux et méchant, oublies les opposants, ils vivent pour le peu.