[dropcap]L[/dropcap]oin de sa Guinée et à moins d’un an de la présidentielle, l’ancien ministre de la reconciliation nationale a indiqué à Diaspora24 les deux voies par lesquelles, il faut aboutir à une alternance politique. Bah Oury affirme qu’il s’agit des élections et de la mobilisation sociale pour dit-il, abréger la gouvernance d’Alpha Condé. 

Si aujourd’hui le pouvoir de Conakry avait la confiance de l’ensemble de la population, il n’aurait rien à craindre, a dit Bah Oury dans un entretien télé accordé à Diaspora24.  Selon lui, “Alpha Condé a perdu sa crédibilité même auprès de ses pairs ainsi que la responsabilité que certains accordaient à la fonction présidentielle”.

Pour arriver au pouvoir, l’exilé politique parle de deux voies: les élections et la mobilisation sociale.

“La voie électorale qui est biaisée”, estime le vice-président de l’UFDG. “Il est très difficile de prédire que la présidentielle se tiendra en 2015 parce que M. Alpha Condé n’est pas prêt à l’organiser. Il a déjà piégé l’ensemble du processus électoral”, affirme Bah Oury.

L’ultime recours, aux yeux de l’opposant, “c’est la mobilisation sociale pour abréger la gouvernance d’Alpha Condé sinon le pays sera envoyé dans une situation de désartre complet”.

“Comme on l’avait fait en 2007, il nous faut une insurection populaire pour abréger la gouvernance actuelle et permettre à la Guinée de reprendre  une nouvelle voie dans un processus de transition”, propose M. Bah, lors de son passage en Italie.

Dans son argumentaire, l’opposant au régime d’Alpha Condé soutient que le peuple est souverain. Dans ce cas, “si le gouvernement ne va pas dans le sens d’organiser des élections libres et transparentes, la constitution reconnait au peuple de manifester son désaccord vis-à-vis du pouvoir en place. Le peuple est autorisé à exprimer par la rue sa volonté d’un changement complet”, a-t-il conclu.

 Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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