Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) invite les acteurs politiques qui continue de poser des préalables de revenir à la raison et d’accepter le cadre de dialogue inclusif.

Après avoir récusé le ministre Mory Condé, exigé un médiateur de la CEDEAO, le quatuor composé de l’ANAD, la CORED, le RPG Arc-en-ciel et le FNDC politique ont rejeté le cadre de dialogue inclusif placé sous l’égide du Premier ministre Bernard Gomou. Une situation que regrette Bah Oury.

‘’Hie,r c’était Mory qui n’était pas l’interlocuteur souhaité. A un moment donné, certains avaient dit qu’il faut que l’ancien Premier ministre Mohamed Beavogui soit celui qui parraine et supervise ce cadre de dialogue. Maintenant que le Premier ministre Bernard Gomou est en charge de cette responsabilité, on dit qu’il n’est pas la bonne personne’’, déplore-t-il.

Bah Oury indique aux leaders politique que ‘’si on veut aller de l’avant, il faut savoir que vous n’aurez jamais tout ce que vous voulez lors qu’il y a des problèmes de crise, de médiation. Si vous estimez que tout ce que vous voulez doit être fait avant d’y aller, cela veut dire que vous ne voulez pas y aller’’.

Le président de l’UDRG croit savoir les raisons de la crispation des positions de certains leaders de la classe politique. ‘’La question de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) est le vrai problème qui fait que certains estiment que tant que cette cour fonctionne, ils ne voudraient pas se retrouver autour de la table pour envisager de trouver des pistes et la feuille de route pour la transition politique’’, assure -t-il.

Il recommande aux autorités de prendre leurs responsabilités pour faire fonctionner le cadre de dialogue.

‘’Ceux qui décident de participer à ces concertations, à ce dialogue pour frayer les voies et moyens pour que le pays retrouve sa stabilité, tant mieux. Ceux qui décident, en dépit de tout ce qui a été dit, en dépit de ce que le médiateur de la CEDEAO les a exhortés à rejoindre le cadre de dialogue, s’ils ne le font pas, ils assumeront toute la responsabilité. Le pays doit progresser, le cadre de dialogue doit fonctionner’’, tranche Bah Oury.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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