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Bah Oury aux médias : ‘’Si vous n’acceptez pas de vous remettre en cause, vous disparaissez’’

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Alors que plusieurs médias restent fermés en Guinée, le Premier ministre Bah Oury affirme avoir tenté d’éviter cette situation dès son arrivée à la Primature. Il pointe du doigt certains acteurs du secteur et rappelle l’impérieuse nécessité de se remettre en cause dans un environnement en mutation.

‘’Dans des rapports, je vois régulièrement parler des médias. Mais il faut se rendre compte d’une chose : les médias, on leur a tendu la perche. J’ai négocié avec le président de la HAC, les associations de presse. Après, j’ai demandé au président, malgré tout ce qu’il a ressenti à titre personnel comme une frustration, de reconsidérer le problème pour qu’on puisse avancer. Lorsque tout était finalisé, on leur demande conformément à ce qu’ils avaient convenu de faire en sorte les textes d’autorégulation qu’eux-mêmes avaient proposés soient signés par tous les acteurs. Mais certains d’entre eux ont allumé le feu. On vous tend la main et vous mordez les doigts’’, martèle le chef du gouvernement.

Avant de poursuivre : ‘’C’est à ce niveau que la sanction est tombée. Ce qui ne peut pas survivre, est appelé à disparaître. Il faut s’adapter, c’est la transformation. Si on refuse de se transformer que ce soit sur le plan politique, médiatique ou d’autres domaines, on disparait.  Il y a de nouveaux médias qui sont en train d’émerger. Dans quelque temps, ils auront des assises nécessaires pour leur propre développement’’.

Aux dires de Bah Oury, malgré cette situation, beaucoup d’autres médias continuent d’exister. ‘’On a dit qu’on a interdit des médias sur le bouquet Canal+. Aujourd’hui, il y a combien ? Cinq. Avant, il n’y avait que trois (…). Si vous n’acceptez pas de vous remettre en cause, vous disparaissez. La TNT, c’est la modernisation des médias. Si on n’en voulait pas, on aurait dit : ‘Mettons ce projet au frigidaire’. Si on le faut, c’est pour la transformation. Mais celui qui ne se remet pas en cause et qui estime qu’il a le savoir et c’est lui la légitimité, la représentativité, le monde change’’, fait savoir le Premier ministre.

Aussi, ajoute le locataire du palais de la Colombe, ‘’en termes de nomination, combien de journalistes ont eu l’opportunité d’être nommés à des postes. Donc, il n’y a pas une volonté liberticide. Au contraire, c’était une volonté d’ouverture, d’épanouissement. Et certains, pour des intérêts personnels, ont estimé qu’il faut jeter ça à la poubelle. Ça n’a pas marché’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Sadio dit

    Évidemment, l’adaptation est un facteur de survie. Il faut savoir s’adapter pour aller de l’avant. On a confiance en vous Son Excellence, Monsieur le 1er Ministre

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