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Bah Oury contre la réduction du nombre de partis politiques : ‘’il faut éviter une démarche d’exclusion’’

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Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance guinéenne (UDRG) n’est pas favorable à la limitation des nombres de partis en Guinée. Bah Oury estime qu’avec des élections libres et transparentes, les formations politiques qui ont les mêmes idéaux peuvent former un bloc et cela va contribuer à diminuer la floraison des partis sur l’échiquier politique. 

‘’Beaucoup de guinéens estiment qu’il y a trop de partis politiques. Le multipartisme a coïncidé avec un certain désordre institutionnel, la montée en puissance de l’esprit communautariste (…). Mais il y a une autre recommandation qui dit d’appliquer la charte des partis politiques. La révision de la charte des partis politiques permet de réguler le fonctionnement politique du pays. Deux cents partis, c’est ingérable. Mais administrativement, quelle est la démarche qu’il faut faire ?’’, se demande Bah Oury.

Selon le président de l’UDRG, ‘’il faut éviter une démarche d’exclusion. C’est un processus qu’il faut engager et qui permettrait de faire en sorte que les partis qui ont les mêmes sensibilités puissent converger. Cela peut passer par des élections transparentes et crédibles. Lorsque vous êtes dans une localité, vous voulez gérer la mairie, entendez-vous avec d’autres pour avoir plus de force et pouvoir gagner. Si le processus politique électoral est transparent, il y aura un faisceau de convergence entre des blocs politiques. Cela va contribuer à harmoniser et à diminuer la floraison des partis politiques’’.

Bah Oury cite le Nigeria pour illustrer ses propos. ‘’Là-bas, ils ont opté pour le bipartisme pendant longtemps croyant que c’était suffisant et ça a été pris comme exemple ici qu’il faut deux partis politiques. Heureusement qu’on n’était pas allés dans ce sillage. Aujourd’hui, les nigerians se rendent compte que leur bipartisme est essoufflé et qu’il faut nécessairement des bouffées d’oxygène. D’où l’émergence d’une troisième force avec le parti travailliste qui est en train de compliquer le jeu actuel’’.

L’ancien ministre de la Réconciliation nationale assure que ‘’les partis sont nécessaires dans une société. La stabilité d’un pays passe par l’existence de partis structurés et fort (…). Les partis politiques sont une nécessité pour qu’il y ait une stabilité institutionnelle et politique’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

00224 621 85 28 75/djiwo.barry@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Loozap dit

    Nous leur faisons entièrement confiance sur cette gestion

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