[dropcap]S[/dropcap]uite à son exclusion de l’UFDG, l’ancien ministre de la réconciliation nationale a engagé une bataille politico-judiciaire pour être rétabli dans ses droits. Bah Oury a remporté la première manche du procès avant que le camp de Cellou Dalein Diallo n’interjette appel.

Si Dalein ferme la porte au dialogue, Bah Oury continue de garder l’espoir de réintégrer les rangs de la formation politique qu’il a créée.  L’ancien exilé politique laisse entendre qu’il croit toujours en ses chances de signer son retour à l’UFDG.

‘’Moi j’ai le dos large. Quelle que soit l’animosité vis-à-vis de quelqu’un, il faut toujours laisser une marge pour vous retrouver un jour. En toute chose, il faut appliquer ce principe de sagesse. Ils ont dit des tas sur moi, mais ça c’est le passé. Pour moi, c’est demain qui compte’’, a-t-il confié à Terrain politique, émission dominicale de la radio Sabari FM.

Et de poursuivre : ‘’Le président Alpha Condé et moi, on était opposés de 2010 à 2015. Finalement, on s’est retrouvés après la présidentielle de 2015 pour discuter en adultes et responsables sur la nécessité pour la Guinée d’évoluer dans une dynamique de stabilité. Cela a été compris de part et d’autre. Il y a eu en contrepartie le retour des exilés, la libération de tous les détenus politiques’’.

Bah Oury insiste sur le fait que ‘’quelle que soit votre opposition avec quelqu’un, il faut toujours laisser une marge (…). Cellou, c’est l’oncle de mon épouse qui est de Lélouma. Le saviez-vous ? Les séléyanké de Lélouma et ceux de Dalein, c’est le même rameau familial’’.

Au-delà de la politique, a-t-il précisé, ‘’il y a des relations interpersonnelles [entre Cellou et moi]. J’ai beaucoup de respect pour les érudits de Dalein qui sont les oncles de mes enfants. Moi, j’ai assumé mes responsabilités vis-à-vis de Cellou. Politiquement, j’ai fait des choses, humainement aussi jusqu’à lui sauver la vie au stade du 28 septembre’’.

Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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