[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la réconciliation nationale, Bah Oury, reste convaincu que la meilleure manière d’afficher son opposition au projet de nouvelle constitution, c’est d’aller l’exprimer officiellement au Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana.

‘’Je préfère une discussion à un affrontement dans la rue. Il faut discuter,  réaffirmer de manière claire et responsable notre point de vue avec des arguments, parce que c’est l’avenir de la Guinée qui est en jeu. Libre au président de la République, à la suite de cette consultation,  de se prononcer par la suite’’, indique M. Bah.

‘’Je considère que, vu la situation de notre pays, sa fragilité et le contexte sous-régional,  tout ce qui peut permettre d’assurer la stabilité et préserver la Guinée d’une série de violences devrait être mis en avant’’, ajoute-t-il.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale assure que, malgré ces consultations,  le peuple de Guinée n’acceptera pas que les acquis démocratiques soient tripatouillés.

‘’Discutons d’abord au lieu de chercher à user de d’autres styles comme les  affrontements ou la rue. S’il y a une possibilité de dire ce qu’on pense, il faut le dire en toute responsabilité. Après, libre au président de faire ce qu’il veut. Le peuple de Guinée, comme il l’a dit dans son discours, n’acceptera  jamais qu’on lui impose un point de vue qui ne répond pas à ses aspirations profondes’’, estime Bah Oury, invitant les uns et les autres à  la sérénité.

‘’Soyons sereins et mettons en avant les dynamiques qui peuvent préserver la stabilité et la paix dans notre pas’’, sollicite-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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