Aicha Bah, fillette de 8 ans, élève en 4e année une école franco-arabe dans la commune de Kagbelen, a été violée et tuée. Son corps sans vie a été découvert, le jeudi 14 novembre, dans des toilettes. Cet acte, qualifié de barbare par le Premier ministre Bah Oury, a suscité une vive indignation dans tout le pays.

Le chef du gouvernement dit avoir ‘’appris avec une profonde douleur l’assassinat d’une fillette de 8 ans qui a été violée et tuée par la suite’’.

Pour Bah Oury, ‘’c’est quelque chose qui révolte la conscience humaine. Je suis profondément attristé de voir un enfant de cet âge, victime de ce type de barbarie. A sa famille et ses proches, nos sincères condoléances’’.

Pour témoigner leur soutien, il annonce que des membres du gouvernement se rendront auprès de la famille pour présenter les condoléances et exprimer la voix des autorités guinéennes par rapport à cette ‘’violence ignoble sur une petite fille de 8 ans’’.

Le Système des Nations Unies a, dans une déclaration, rappelé que les engagements internationaux pris par la Guinée, doivent se traduire en actions concrètes pour prévenir ces crimes, protéger les victimes et punir fermement les auteurs, tout en renforçant les mécanismes de prévention et de protection.

Il affirme que le décès de Aicha Bah, après celui de Aissatou Tambassa dans une tragédie similaire, illustre de manière alarmante l’urgence d’une mobilisation collective pour éradiquer le viol et toutes les formes de violences sexuelles.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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