[dropcap]L’[/dropcap]ancien ministre de la réconciliation nationale se dit plus préoccupé par la situation des autres détenus politiques qui n’ont pas encore bénéficié de liberté conditionnelle que par le retour d’Abdoulaye Bah en prison. Bah Oury indique que ce proche de Cellou Dalein Diallo n’a pas su profiter du régime de semi-liberté qui lui a été accordé.

Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) estime qu’Abdoulaye Bah de l’UFDG a manqué de retenue.

‘’La liberté conditionnelle n’est pas une liberté totale. Donc, il faut faire preuve de retenue et de responsabilité lorsqu’on bénéficie d’une mesure d’assouplissement des conditions d’incarcération. Parce que nous sommes en train de nous battre pour que cette disposition soit élargie à d’autres détenus politiques qui croupissent en prison depuis plusieurs mois’’, indique Bah Oury dans Mirador.

Selon l’opposant, en faisant des déclarations à caractère politique et militant, ‘’cela décourage et ça fait que la situation risque d’être compliquée pour la suite, mais pas pour monsieur Abdoulaye Bah, parce qu’il assume ce qu’il a dit et c’est sa responsabilité. Ce qui m’importe le plus, c’est la situation des autres détenus qui n’ont pas encore bénéficié d’une liberté conditionnelle et nous ne savons pas encore à quel moment leur procès pourrait se tenir’’.

‘’Je trouve qu’il a manqué de sens de retenue et d’opportunité. Lorsqu’on est allé lui rendre visite, on a vu son père qui est âgé. Je pense que toutes ces personnes auraient souhaité l’avoir à leurs côtés que de le voir retourner en prison. Il avait bénéficié d’un privilège qu’il aurait pu utiliser avec beaucoup plus d’intelligence’’, regrette M. Bah.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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