[dropcap]D[/dropcap]urant son exil en France, Bah Oury déclare avoir été abandonné par son parti. Il dit avoir bénéficié du soutien de sa famille et de ses proches pour supporter cette traversée de désert pendant quatre longues années.

Bah Oury est-il abandonné à lui-même ? Le député Ousmane Gaoual Diallo publiait en février dernier, sur sa page Facebook, que “l’ancien vice-président de l’UFDG a, depuis 2011, reçu au moins 2000€/mois (soit un équivalent de 3000$/mois à l’époque) jusqu’au mois de septembre 2015”, précisant qu’il ne parle de l’assistance financière que l’ex numéro deux de l’UFDG a reçue des fédérations et du président du parti Cellou Dalein Diallo.

L’information est parvenue à Bah Oury qui a mis du temps pour répondre. Pour l’ancien ministre de la réconciliation nationale, la raison est simple : “Ce sont des mensonges, ce n’est pas même pas la peine de les évoquer. Ce monsieur est passé maître dans l’art du mensonge. Ça n’a pas d’importance, il peut raconter ce qu’il veut. Je n’ai même pas envie de répondre à la question tellement que ça m’a révulse”.

En politique, enseigne-t-il, il faut avoir le sens de l’éthique et de la responsabilité. “On ne peut pas passer son temps à mentir. Ce n’est pas sérieux. Des gens comme lui (Ousmane Gaoual Diallo) devraient se retrouver en prison”, marmonne Bah Oury.

“C’est cette catégorie de politiciens que le pays doit tout faire pour ne pas qu’ils parviennent à des postes de responsabilités”, enfonce-t-il dans un entretien à VisionGuinee, estimant que : “C’est comme ça que des dictateurs sont créés. Ce qui fait que l’honorabilité et l’image de l’UFDG sont souillées par ce type de personnages qui passent leur temps à mentir”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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