Le Premier ministre n’écarte pas la possibilité de ramener la centrale électrique flottante, tout en assurant que plusieurs solutions sont en train d’être explorées afin que les problèmes de délestages soient résolus. Bah Oury rappelle que tout ce qui devra être fait, ne devrait pas amener les autorités à faire des dépenses inutiles. 

Amené mercredi à parler de la centrale électrique flottante, le chef du gouvernement a indiqué que ‘’c’est une possibilité d’avoir un bateau avec des centrales. Mais ce projet est relativement coûteux parce que cela nous obligerait en même temps de ravitailler ce bateau’’.

En présence du directeur générale de EDG et du secrétaire général du ministère de l’énergie, Bah Oury a laissé entendre qu’en optant pour une centrale flottante, ‘’il faudra louer le bateau et l’approvisionner en carburant pour la production de l’électricité’’.

Il assure que d’autres possibilités sont en train d’être explorées. ‘’Lorsque les procédures techniques, réglementaires seront terminées, il va de soi que ça nous permettra de communiquer tous les résultats de ce que nous obtiendrons comme moyens d’assurer une production d’environ 150 mégawats pour satisfaire la demande surtout du Grand Conakry’’, souligne-t-il.

‘’Il y aura des arbitrages, des discussions et les acteurs principaux que sont le ministère de l’Energie, I’EDG et les cadres qui sont autour y compris les autres responsables des autres départements ministériels notamment les conseillers de la Primature et de la Présidence vont travailler d’arrache-pied pour nous donner un résultat fiable qui doit conforter notre volonté de satisfaire les besoins de la population surtout dans cette période de sécheresse et de Ramadan’’, ajoute le Premier ministre.

Il exhorte les uns et les autres à ‘’tenir en compte de la nécessité d’utiliser les ressources dont nous disposerons avec intelligence et parcimonie pour ne pas rentrer dans un cycle où nous dépensons beaucoup. Ce qui empêchera des investissements futurs pour nous sortir de cette période relativement difficile. Les deux contraintes doivent être prises en compte. Il ne faut pas satisfaire tout pour aujourd’hui et sacrifier l’avenir. Nous devons sortir de cycle infernal. Malgré toutes nos potentialités, la Guinée a des problèmes de desserte en électricité’’.

Le locataire du palais de la colombe affirme qu’en 2024, ‘’on n’aurait pas dû être dans cette situation, mais avec l’aide de Dieu, on trouvera la solution’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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