L’ancien ministre de la réconciliation nationale invite que la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) à continuer son travail dans le strict respect de la loi. Bah Oury estime que les malversations financières doivent être élucidées pour le bien du peuple.

Le leader de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) assure que lutte contre la prévarication des deniers publics doit être menée jusqu’au bout.

‘’Abandonner la CRIEF, c’est abandonner la Guinée. Si on le fait, l’avenir sera sombre. L’action qui légitime le CNRD aujourd’hui, c’est la volonté de moraliser la gestion publique du pays. Donc la CRIEF est fondamentale’’, analyse Bah Oury.

Pour l’ancien banquier, ‘’l’action de la CRIEF est un processus éminemment politique. C’est l’avenir du pays qui est en jeu. Si on abandonne la CRIEF, le pays sera ingouvernable. Depuis des décennies, la corruption a gangréné la Guinée. La CRIEF dire le droit, rien que le droit’’.

Il encourage la CRIEF à engager  des ‘’procédures judiciaires de clarification et de moralisation. Il faut aussi faire un travail politique et sociologique pour cerner de près les causes des différents dysfonctionnements pour des pistes de solutions. Politiquement, la CRIEF doit expliquer à la population ce qu’elle fait. Les guinéens doivent savoir si t un règlement de comptes ou si c’est pour donner une chance à l’avenir de la Guinée’’.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

00224 621 82 08 53/aissatou.diallo@visionguinee.info