Bah Oury et ses avocats, ou la médiocrité des argumentations (opinion)
[dropcap]J[/dropcap]e soutiens finalement que le dossier Bah Oury est bien dans le passé. Le projet consistant à diviser le parti UFDG n’aura pas lieu. Le parti ne s’est pas divisé, au contraire, l’unité et la vertu pour le combat légal ont pris une place importante dans ses démarches politiques. Le dossier est dans le passé, rien ne sert désormais d’en parler. Mais lorsque la médiocrité de certaines argumentations défient la logique du raisonnement, faut-il se taire? Ou faut-il défendre la vérité?
Il faut défendre la vérité ! Il faut défendre tout le projet politique guinéen qui doit se reposer sur des valeurs démocratiques. La démarche démocratique est impossible lorsqu’on minimise les détails démocratiques. Par exemple, un policier routier qui arrête un véhicule pour infraction, doit être capable de démontrer qu’il y a infraction. Il doit être capable aussi de confondre le suspect chauffard dans une procédure judiciaire ou juridique incontestable. C’est cela la démarche démocratique.
L’incontestabilité dans les argumentations politique, juridique, ou judiciaire, est une réalité en démocratie. Seules les argumentations incontestables peuvent faire l’honneur à la raison humaine. Les argumentations contestées ou irrationnelles ne sont pas honorables, surtout quand elles viennent des professionnels du droit.
Dans l’affaire de la mort du journaliste Mohamed Diallo, les avocats de Bah Oury soutiennent que le tireur d’arme à feu avait pour l’intention ferme d’assassiner leur client. Que le tireur a pourchassé Bah Oury après le coup de feu mortel qui a atteint le journaliste, mais qu’en vain, car leur client avait déjà quitté les lieux.
Je ne peux pas démentir ces faits. Peut-être que cela s’est passé ainsi, peut-être que non. Cependant, ce que je ne peux pas comprendre, ni imaginer, c’est la thèse (des avocats) selon laquelle le parti UFDG avait planifié d’éliminer physiquement Bah Oury.
Éliminer physiquement Bah Oury quand celui-ci se trouve devant le siège du parti ! Tuer Bah Oury pendant que toute la Guinée est au courant du complot fomenté par le pouvoir pour abattre l’UFDG ! Assassiner Bah Oury pendant que toute la presse guinéenne se pose la question à savoir par quels arguments politique, juridique, ou judiciaire, le pouvoir d’Alpha Condé peut-il trouver pour affaiblir l’UFDG, ou incriminer son leader, Cellou Dalein Diallo ! Faire disparaître Bah Oury qui multiplie, sans cesse, des attaques verbales, des accusations graves, des actes provocateurs, dans le seul but de semer la pagaille dans l’UFDG !
Abracadabrant !
L’UFDG doit être le parti le plus médiocre du siècle, le plus irrationnel, la bête, l’inqualifiable, pour préméditer, planifier l’assassinat de Bah Oury, et surtout, s’il vous plait, devant son siège, et le jour de la réunion hebdomadaire de son bureau exécutif. Et aussi, et surtout, après les déclarations incendiaires de l’ex exilé, quelques heures seulement avant la tenue de la réunion du parti.
L’UFDG peut-elle préméditer l’assassinat de Bah Oury le vendredi 5 février, après sa demande légale adressée aux autorités locales pour venir sécuriser son meeting hebdomadaire? Un assassin peut-il aviser la police de venir sécuriser l’endroit où il va commettre son crime, en mentionnant même la date et l’heure exactes ?
Beaucoup de guinéens ne le comprennent pas encore, mais une démocratie doit évoluer avec un maximum de dose de raisonnement logique. Si nous bafouillons cette valeur intrinsèque de l’être humain, celle de savoir réfléchir profondément dans la recherche de la vérité, eh bien, nous bafouillons en même temps la possibilité de réaliser notre projet commun.
En droit pénal ou civil, il est dit que “la nécessité de la preuve incombe à celui qui se plaint”. Les avocats de Bah Oury sont des professionnels de droit, ils doivent être capables d’établir par les éléments de preuve la charge de la preuve.
Si nous appliquons, entièrement, la logique du raisonnement dans le dossier de la mort du journaliste Mohamed Diallo, il y a lieu de chercher le coupable ailleurs. L’UFDG ne peut pas se tirer une balle dans le pied. Autrement dit, elle ne fera pas de bêtise qui va à l’encontre de son propre intérêt.
Le dossier Bah Oury est dans le passé, mais n’hésitons jamais de mettre les points sur les “i” lorsqu’il s’agit de faire comprendre à tous les guinéens, que les démarches objectives sont les seules valeurs capables de faire bouger le pays et tout son projet politique, économique et social.
Naby Laye Camara
(Bruxelles)
G vous respecte Mr sylla
Cisse vous ete le plus naïve par mis les citoyens de votre region administrative. La heins va t’apporter bientot.
j’ai l’impression que ce Naby se noye dans ses propres salives .
De quelle preuves irréfutables la secte ufdg se prevale pour passer un communiqué affirmant quelques heures seulement après le tragique événement du 5 février que Bah oury était celui qui avait tiré sur le sieur M.Koula Diallo ?
Qu’est ce que vous avez présenter comme preuve pendant que vous accusiez le gouvernement d’avoir assasine vos loubards pompeusement appeler des militantspar votre secte durant les manifestations illégales n’ayant pas été autorisés par les délégations spéciales ?
Donc Monsieur Camara jusqu’à présent vous ne vous êtes pas encore rendu compte de l’inintelligence de votre secte et son gourou ?
Le vilain garçon de Bruxelles il trop laid ce mec
ah oui ! comme toujours quand on manque d’arguments on sort le même refrain (la haine ) .
Non Aly Barry il ne prospérera pas votre grief mensonger sur les autres .
ça ne vous tic pas dans l’esprit de voir quelqu’un demander des preuves lors qu’il est mis en cause et oublier que lui même est champion des accusations gratuite sans preuve ? .
Décidément l’inintelligence a élu domicile chez vous les ouailles de la secte (ufdg) tchrrrr!!