Devant les conseillers nationaux de la transition, le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (URDG) a apporté lundi son grain de sel à la rédaction de l’avant-projet de la nouvelle constitution.

Pour Bah Oury, il est indispensable que le projet constitutionnel consacre dans le marbre des ‘’dispositions intangibles, notamment la forme républicaine de l’Etat et la limitation à deux mandats non renouvelables pour toute personne assumant la fonction du président de la République’’.

Tirant les leçons du passé, il souhaite que la nouvelle constitution dispose en son sein des dispositions spécifiques pour ‘’limiter le pouvoir au recours au référendum’’.

‘’Les termes de modification et des amendements de la constitution doivent être juridiquement clarifiés. La constitution devra conserver une certaine dose de flexibilité afin d’évoluer dans le temps’’, préconise l’ancien ministre de la réconciliation nationale.

Il souhaite que le projet constitutionnel mette en évidence ‘’les sanctions contre les velléités pour tout changement anticonstitutionnel. Ainsi, le personnel politique, militant pour un changement anticonstitutionnel sera inéligible pour au moins 10 ans’’.

Quant aux magistrats ou acteurs du droit, Bah Oury suggère qu’ils soient être déchus de leurs charges s’ils militent en faveur des changements anticonstitutionnels.

En ce qui concerne la président de la République qui se sera rendu coupable d’une velléité anticonstitutionnelle et de changement anti constitutionnel, il devra subir loi dans toute sa rigueur.

Pour Bah Oury, les libertés fondamentales doivent être garanties, tout en soulignant que ‘’les textes réglementaires devront encadrer les droits pour conforter la stabilité et le vivre ensemble dans le pays’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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