En exil ou en prison, sous l’ère du Comité national eu rassemblement pour le développement (CNRD), les acteurs politiques ne savent plus où donner la tête. Interpellé sur le manque de liberté d’expression, le chef du gouvernement déplore un manque de contre-pouvoir intelligent en Guinée.

‘’La Guinée est en train d’aller sur une autre orbite. Cela veut dire que ce contre-pouvoir, au lieu d’être efficace, sera inefficace. Et la situation la plus optimale, c’est d’avoir un pouvoir intelligent, sage, vertueux et d’avoir de contre-pouvoir intelligent. En ce moment, un mixage ou une convergence permettra de faire de qualitatif et on ira plus rapidement de l’avant’’’, indique le Premier ministre Bah Oury.

‘’Je suis un père et j’ai des enfants. Lorsque je vois un de mes enfants, je peux lui faire totalement confiance, parce qu’il a une capacité d’être responsable dans sa conduite, ses manières de faire. Vous pensez que je serai toujours sur ses talons pour savoir ce qu’il fait et comment il fait ?’’, s’interroge-t-il.

‘’Si j’ai un enfant dont au fond moi, je ne suis pas sûr des faits et gestes et qu’à tout moment, je serai sur le qui-vive en me posant la question de savoir ce qu’il est en train de faire, bien entendu, en tant que parent, on a toujours une tendance protectrice qui amène à être plus regardant. L’enfant peut estimer que son vieux le fatigue, il veut savoir ce que je fais et ce que je ne fais pas’’, ajoute-t-il pour illustrer ses propos.

Le locataire du palais de la Colombe estime que ‘’la liberté individuelle et la liberté publique vont dans ce sens. Une société où les populations sont au fait de leurs droits et savent que l’intérêt public pour que le pays aille dans le sens de l’apaisement, de la responsabilité des uns et des autres, en ce moment, il n’y a même pas besoin de ça’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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