[dropcap]Q[/dropcap]uatre guinéens ont perdu la vie dans des répressions meurtrières qui ont suivi la marche du 14 novembre. Mamadou Mouctar Diallo a été tué vendredi à Hamdallaye alors qu’il était sur le chemin de l’école.

Une énième victime dans des conditions atroces qui poussé l’opposant Bah Oury à taper du poing sur la table.

‘’Le jeune lycéen Mamadou Mouctar sur le chemin de l’école avec son sac en bandoulière a rencontré la mort. Il a été abattu par une balle tirée à bout portant  En tant que père je suis profondément affecté par cette perte d’un enfant à la fleur de l’âge’’, a déclaré le président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD).

Bah Oury indique au pouvoir en place que ‘’cette barbarie meurtrière est un danger pour la stabilité de la Guinée. Cette violence d’État aveugle risque d’engendrer des révoltés. Avons-nous oublié que Boko Haram est née suite à une répression disproportionnée d’une révolte contre l’injustice à Maiduguri ?’’

L’ancien ministre de la réconciliation nationale estime que les autorités guinéennes engagent le pays dans une ‘’voie sans issue’’ en développant cette logique ‘’répressive suicidaire’’ contre des populations civiles sans aucun recours.

Il invite  les autorités morales de la Guinée à faire entendre leur voix pour faire stopper les tueries.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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