[dropcap]D[/dropcap]epuis trois semaines, le secteur éducatif guinéen est secoué par une grève déclenché par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée(SLECG). Malgré l’implication des chefs religieux pour rapprocher les syndicalistes et le gouvernement, les cours peinent à reprendre.
Interrogé par notre rédaction, l’ancien ministre de la réconciliation nationale exhorte les syndicalistes de privilégier le dialogue. ‘’Depuis le début de cette grève j’ai dit que le gouvernement doit entamer le dialogue. On a vu l’archevêque de Conakry et le grand imam de la mosquée de Fayçal aller dans ce sens’’, déclare Bah Oury.
‘’Le mouvement syndical, dans le contexte actuel, a des difficultés de cohésion interne. Lorsque vous engagez une bataille importante, il faut qu’au préalable l’existence de cohésion au sein du groupe’’, dit-il.
‘’Il ne faut pas engager une bataille sans lendemain. Les négociations devraient être la priorité pour ne pas qu’on s’éternise dans un conflit social qui ira au détriment des intérêts des élèves et des parents d’élèves’’, préconise l’ancien banquier.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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