[dropcap] S[/dropcap]on exclusion de l’UFDG ne semble pas le décourager. Bah Oury continue de se réclamer vice-président de l’UFDG et dit à qui veut l’entendre advienne que pourra.
“Je jouis d’une réelle légitimité au sein de l’UFDG. C’est l’une des raisons, je l’avoue, qui fait que certains pour des considérations personnelles, pour des rivalités ou égos estiment que la présence de Bah Oury peut faire obstacle à leur leadership”, a-t-il déclaré dans l’émission la Grande Interview de Pape Ale Niang sur 2STV.
“C’est ce qui explique cette adversité alors qu’au contraire, c’est dans la dynamique de complémentarité que nous aurions pu faire une synthèse heureuse entre deux tendances et deux courants politiques pour mieux faire avancer les intérêts de l’UFDG”, a-t-il soutenu Bah Oury.
L’ancien ministre de la Réconciliation nationale estime que les responsables de l’UFDG avaient cru qu’il était “mort politiquement” durant ses quatre années d’exil en France. “Ils ne m’associent pas à la gestion du parti. Donc, au moment où il s’attendaient moins à ce que le retour de Bah Oury soit possible alors que M. Alpha Condé est président de la République, c’est devenu une réalité et ça les a fait paniqués”, a-t-il lâché au micro de nos confrères, accusant le camp de Dalein d’avoir “mis en place une dynamique de dénigrement, une campagne qui consiste à diffamer Bah Oury pour le dissocier d’une frange importante de l’opinion militante de l’UFDG”.
Pour reconquérir les militants, Bah Oury assure qu’il faut recréer un nouveau contrat social avec ces derniers. “Et ça dérange Cellou Dalein Diallo”, tranche-t-il.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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